20 ans de réclusion criminelle pour avoir kidnappé, séquestré et violé une adolescente

Orpheline de père et enfant unique de sa maman, elle sentait qu’elle n’avait personne pour les protéger, elle et sa mère. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de se taire et de supporter le comportement du mis en cause. Se tenant au box des accusés, à la salle d’audience, à la chambre criminelle […]

20 ans de réclusion criminelle pour avoir kidnappé, séquestré et violé une adolescente
   aujourdhui.ma
Orpheline de père et enfant unique de sa maman, elle sentait qu’elle n’avait personne pour les protéger, elle et sa mère. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de se taire et de supporter le comportement du mis en cause. Se tenant au box des accusés, à la salle d’audience, à la chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, ce jeune homme lance un sourire à l’adolescente qui se tient un peu loin de lui, juste à côté de sa tutrice qui n’est autre que sa mère. Le président de la Cour lui ordonne de détourner son regard de la victime qui semble être perturbée. Repris de justice, ce jeune homme, âgé de trente-et-un ans, rejette devant la Cour d’avoir kidnappé, séquestré et abusé sexuellement de l’adolescente. Il affirme avoir entretenu une relation amoureuse avec elle, bien qu’elle soit encore mineure. Âgée de quinze ans, cette victime qui n’arrive pas à le fixer des yeux réfute catégoriquement ses allégations tout en précisant ne lui avoir jamais adressé la parole bien qu’il l’ait harcelée à maintes reprises. Selon ses déclarations consignées au procès-verbal, cette adolescente, lycéenne, a plusieurs fois été harcelée. Mais elle ne l’a jamais confié à sa mère. «J’avais peur qu’il fasse du mal à maman ou à moi-même», répond-elle lorsque le président de la Cour lui demande pourquoi elle a gardé le secret. Orpheline de père et enfant unique de sa maman, elle sentait qu’elle n’avait personne pour les protéger, elle et sa mère. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de se taire et de supporter le comportement du mis en cause qui jouit, au quartier, d’une mauvaise réputation. Il s’est avéré qu’elle avait tort. Car, vers 18 h, en décembre 2024, elle venait de quitter le lycée où elle poursuivait ses études. A peine s’est-elle éloignée de quelques pas de son établissement que ce repris de justice lui a coupé le chemin. Perturbée, elle s’est plantée à sa place tout en faisant semblant d’entendre ses paroles. Mais, elle souhaitait juste qu’il la laisse reprendre son chemin. Seulement, il lui a demandé de l’accompagner sans réagir, ni tenter de faire un geste qui attire l’attention des gens tout en lui montrant un couteau qu’il dissimulait sous sa jacket. Terrifiée, elle n’arrivait pas à dire le moindre mot, même à le supplier. Elle l’a accompagné. Il l’a conduite vers une maison où il loue une chambre. A l’intérieur de cette dernière, il l’a violée. Il ne l’a libérée que tardivement. Entre-temps, sa mère la cherchait partout. Ce n’est que vers minuit qu’elle est rentrée chez elle dans un état lamentable. Une plainte a été portée contre le repris de justice qui a rapidement été arrêté. Verdict : Jugé coupable, la Cour l’a condamné à vingt ans de réclusion criminelle.