En dépit des divergences sur la censure de François Bayrou, qui n’a pas été votée par les socialistes, l’ensemble des forces du NFP, à l’exception de la France insoumise, appellent à rester unies et à préparer un exécutif commun.

© Eric TSCHAEN/REA
Le budget de François Bayrou, malgré son déplorable contenu économique, écologique et social, est passé à coups de 49.3, et le Nouveau Front populaire (NFP) s’est divisé dans son opposition au gouvernement. Le Parti socialiste (PS), notamment, n’a pas censuré le premier ministre, ce mercredi. Cela veut-il dire que les forces du NFP ont tiré un trait sur l’idée de gouverner un jour ensemble ?
C’est le point de vue de la France insoumise (FI), qui estime désormais impossible de continuer avec le PS. « Les socialistes se sont fondus dans le macronisme. Il faut les traiter comme tels. S’ils sont à nouveau sur la ligne Hollande, il devient impensable de gouverner avec eux. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas fidèles au mandat que leur ont donné les électeurs, et qu’ils ne défendent plus le programme sur lequel ils ont été élus », s’indigne le député insoumis Aurélien Le Coq.
« Face à l’adversité, nous devons être capables de nous unir »
Le son de cloche est différent au sein du PS, qui explique que le pays avait besoin d’un budget, « même s’il est mauvais », et que tout reste envisageable à gauche pour la suite. « Nous déposerons une nouvelle motion de censure. Il sera possible de changer de gouvernement. Si le président comprend enfin qu’il faut un gouvernement de gauche, nous prendrons nos responsabilités et il y aura une loi de finances rectificative pour corriger les aspects délétères de ce budget », a déclaré, sur France Inter, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.
« Si la gauche est amenée à gouverner, elle le fera dans sa diversité. Face à l’adversité, nous devons être capables de nous unir. La droite, alors que ses différentes composantes échangent des mots très durs, sait s’allier pour gouverner. Je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas capables de le faire aussi », ajoute le député PS Arthur Delaporte.
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