Ah bon ?
Professeur d’université et président du think tank l’Institut Sapiens (ceux qui savent), Olivier Babeau vient de publier l’Ère de la flemme. Comment nous et nos enfants avons perdu le sens de l’effort (Buchet-Chastel), livre dont fait grand cas le Figaro, qui lui consacre un entretien d’une pleine page. Et là, se dit-on, il n’a pas entièrement tort car, en effet, il ne s’est vraiment pas foulé.
Nous sommes entrés dans « un nouveau cycle caractérisé par la préférence pour la paresse. (…) Nous vivons une crise sans précédent de notre rapport à l’effort » et « la perte d’influence des grands récits du devoir, religion et patrie, a fait disparaître la morale du sacrifice ».
Avec de telles analyses, mieux vaut rester au lit. Sinon, que faire ? « Défendre l’effort, c’est partir en guerre contre la passion de l’égalité bien française (…), c‘est reconnaître une légitimité aux hiérarchies et une forme de responsabilité à ceux qui réussissent moins. » Il devrait en parler, tiens, c‘est l’occasion, avec des agriculteurs, par exemple… Dernière question du Figaro : « Ne craignez-vous pas de passer pour un réac ? » Ah bon ?
Face à l’extrême droite, ne rien lâcher !
C’est pied à pied, argument contre argument qu’il faut combattre l’extrême droite. Et c’est ce que nous faisons chaque jour dans l’Humanité.
Face aux attaques incessantes des racistes et des porteurs de haine : soutenez-nous ! Ensemble, faisons entendre une autre voix dans ce débat public toujours plus nauséabond.
Je veux en savoir plus.
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