Devoir
Comment accueillir les chercheurs américains ? Il y a seulement trois mois, la question était absurde. Elle est désormais posée tant la situation aux États-Unis, avec les nouvelles contraintes imposées à la recherche par Trump, et les allumés qui l’entourent, est devenue inquiétante, voire catastrophique selon les termes même de l’ancien président français de l’Académie des sciences, Alain Fischer, et l’on s’attend à l’exil de nombre d’entre eux. L’exécutif préparerait un fonds d’une centaine de millions d’euros. Pas sûr que cela suffise pour un bon accueil qui suppose celui de la famille, le logement…
Bref, tout ce qu’on ne fait pas pour d’autres. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas le faire et pour cela, estime l’économiste et essayiste Alain Minc, les entreprises devraient donner « des moyens aux grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche avec une gouvernance très neutre, incontestable et en ne cherchant pas à en tirer parti directement ». C’est beaucoup demander, mais, dit-il, « les grands groupes ont un devoir d’intérêt général ». À ce jour on ne l’avait pas remarqué.
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