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États-Unis : pas de progrès sur l'inflation en février

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La banque centrale américaine (Fed) a décidé de laisser ses taux inchangés à l’issue de sa dernière réunion, le 19 mars.
La banque centrale américaine (Fed) a décidé de laisser ses taux inchangés à l’issue de sa dernière réunion, le 19 mars. Joshua Roberts / REUTERS

Le rythme de l’inflation ne s’est pas infléchi outre-Atlantique en février, à +2,5% sur un an, selon l’indice officiel PCE publié vendredi.

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Le rythme de l'inflation ne s'est pas infléchi aux États-Unis en février, à +2,5% sur un an, dans la lignée des attentes des analystes, selon l'indice officiel PCE publié vendredi 28 mars 2025. L'inflation sous-jacente, hors prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a même légèrement accéléré, à +2,8% (contre +2,7% en janvier), d'après cet indice publié par le ministère du Commerce. Les analystes attendaient l'indice PCE dans cet ordre de grandeur, selon le consensus publié par MarketWatch, à l'exception de l'inflation sous-jacente, plus élevée qu'anticipée.

En février, seule une fraction des nouveaux droits de douane voulus par le président américain Donald Trump étaient entrés en vigueur. Les économistes s'attendent à ce que ces hausses de taxes sur les importations provoquent un regain d'inflation. Jeudi, la présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Boston, Susan Collins, a estimé que des prix plus élevés semblaient «inévitables», au moins «à court terme».

Chute du moral des consommateurs

À l’issue de sa dernière réunion, le 19 mars, la banque centrale américaine (Fed) a décidé de laisser ses taux inchangés le temps d'y voir plus clair sur les effets des politiques de l'exécutif. Ses responsables ont alors aussi dégradé leurs prévisions économiques pour la première économie mondiale. Ils ont notamment estimé que l'inflation serait plus élevée fin 2025 que ce qu'ils avaient prédit en décembre, à +2,7% sur un an.

L'escalade des taxes sur les importations, dont le plus récent épisode concerne les voitures et leurs pièces détachées, déroute les marchés au regard des répercussions possibles sur la vie des entreprises et des ménages américains, alors que l'économie des États-Unis était encore florissante en 2024.

Plusieurs baromètres ont montré que le moral des consommateurs avait plongé depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Après un recul en janvier, attribué en partie à la météo, les dépenses de consommation sont reparties à la hausse en février (+0,4% sur un mois), selon la publication de vendredi. Les revenus ont augmenté plus vite, et davantage que ce qu'attendaient les analystes, avec +0,8% sur un mois.

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États-Unis : pas de progrès sur l'inflation en février

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10 commentaires
  • FDE

    le

    Quelle surprise ! Et en attendant les futures hausses. Les élections de mi-mandat vont mal tomber.

  • Gare au zorille

    le

    La consommation intérieure est le moteur de l'économie américaine. Toute mesure qui est de nature à entaîner une baisse de la consommation des ménages américains se traduira inévitablement par une récession dont personne ne peut prédire ni la gravité ni la durée.

  • anonyme

    le

    Après huit années d'Obama, puis quatre années de Biden, il faudra largement plus de deux mois pour réparer tout ce qui a été souillé et abimé aux Etats-Unis.

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