En Hongrie, la fuite en avant de Viktor Orban
RÉCIT - Le premier ministre hongrois a prononcé un discours particulièrement agressif à l’occasion de la fête nationale.
Après quinze années de pouvoir sans partage, durant lesquelles il a mis l’appareil d’État en coupe réglée, pris le contrôle de pans entiers de l’économie et isolé la Hongrie des autres pays de l’Union européenne, Viktor Orban veut-il maintenant éradiquer toute opposition ? Samedi matin, devant environ dix mille partisans massés devant le Musée national à l’occasion de la fête nationale qui commémore la révolution anti-Habsbourg de 1848, le dirigeant magyar a délivré un discours particulièrement agressif.
« Après le rassemblement festif d’aujourd’hui, viendra le nettoyage de Pâques, a tonné le leader hongrois face à la foule. Car les punaises ont passé l’hiver. (…) Nous allons démanteler la machine financière qui a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, des organisations pseudo-civiles et des militants politiques avec des dollars corrompus. Nous allons éliminer toute l’armée de l’ombre. Ce sont nos scélérats des temps modernes, les sbires de Bruxelles qui poussent la charrue…
Dietrich Legrand
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En avant Orban! Exemple pour l'Europe qui a renié ses valeurs et combat les peuples sains en leur inoculant le bacille du wokisme.
Yann
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Bravo Orban, lâche rien
Pancrace Brioché
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Règle politique (enseignée à Scences-Po et adoptée sur les plateaux) : "quand on est pas socialiste, on est fasciste". Fondement : Pétain (mort en 1951) ; la droite précédant Mussolini est déjà fasciste.