En Syrie, la communauté druze se méfie de Damas : le récit de l’envoyée spéciale du Figaro
REPORTAGE - Alors que le contrôle du territoire est l’un des principaux enjeux du gouvernement de transition mis en place par le Hayat Tahrir al-Cham (HTC), le fief druze de Souweïda réclame une certaine autonomie.
Posté devant la banque centrale de Souweïda, Abou Ali monte la garde, le doigt jouant avec la gâchette de sa Kalachnikov. Il ne décroche son regard de l’horizon que pour le poser sur l’écran de son téléphone. Sa compagne l’appelle pour la seconde fois en quelques minutes. D’un geste pudique, il glisse son smartphone dans la poche de son pantalon kaki. « Il y a trois choses que l’on ne prête pas : notre voiture, nos armes et notre femme », lâche-t-il avec un sourire. Mais il ne plaisante pas. Originaire de Souweïda, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Damas, le combattant fait partie de la Liwa al-Jabal (« la brigade de la montagne »), l’une des deux factions armées druzes de la région.
Peu importe que les membres de la conférence du dialogue national aient affirmé, le 25 février, l’illégalité de tous les groupes armés qui n’accepteraient pas de rejoindre l’armée nationale. À Souweïda, les deux brigades locales, fortes de 20 000 hommes, refusent de rendre les armes…
Eureka 62
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Le seul endroit où les Druzes vivent une existence prospère, c'est l'État d'Israël !
anonyme
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Stupéfiant que l’envoyée spéciale du Figaro omette de mentionner le rapprochement entre la communauté Druze syrienne et Israël qui est présent sur le terrain et qui a annoncé aujourd’hui qu’il était prêt à défendre militairement les Druzes syriens à la demande des Druzes israéliens.
Maurice Sala
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Peuple druze admirable … si les salariâtes pouvaient leur ressembler , il n’y aurait pas de problème avec l’islam