Guerre en Ukraine, droits de douane, Groenland... Ce qu’il faut retenir du discours de Donald Trump devant le Congrès
Les États-Unis sont « sur le point de connaître un retour en force comme le monde n’en a jamais connu et n’en connaîtra peut-être jamais plus », a affirmé le président américain mardi soir lors de son premier grand discours face au Congrès.
Passer la publicité Passer la publicitéLe président américain a fait la démonstration de son pouvoir mardi soir à Washington, à l’occasion de son premier grand discours face au Congrès.
Le Figaro fait le point sur les principales déclarations de Donald Trump.
«Fierté» et «confiance» pour un premier grand discours
«Rien ne peut arrêter le rêve américain», s'est exclamé Donald Trump mardi 4 mars pour son premier grand discours face au Congrès américain, après avoir lancé, en quelques semaines, une charge sans précédent contre les institutions américaines et l'ordre mondial.
Les États-Unis sont «sur le point de connaître un retour en force comme le monde n'en a jamais connu et n'en connaîtra peut-être jamais plus», a affirmé le président américain, se félicitant d'une «fierté» et d'une «confiance» retrouvée. «Nous avons accompli plus en 43 jours que la plupart des administrations en quatre ou huit ans, et nous ne faisons que commencer», a-t-il encore dit sous des applaudissements nourris.
Un élu démocrate expulsé
Comme le veut la tradition, l'arrivée du milliardaire de 78 ans a été annoncée à haute voix pendant que s'ouvraient les portes de l'hémicycle. Le chef de l'État s'est avancé entre les travées sous les applaudissements de ses partisans, avant de prendre la parole sous l'œil du patron de la Chambre des représentants, aujourd'hui le républicain Mike Johnson, et du vice-président, JD Vance, officiant comme chef du Sénat. Des élus démocrates arboraient les couleurs jaune et bleu à l'image du drapeau ukrainien. L’élu démocrate Al Green, représentant du Texas, a été expulsé après avoir hué à plusieurs reprises le président, qui a dû s’interrompre. Avant cet incident, les huées de démocrates se sont confrontées aux «USA! USA! USA!» des républicains, qui ont conspué l’élu alors qu’il quittait l’hémicycle, dans un début de discours tendu.
«Quelques perturbations» dans l’économie américaine
Face à un Congrès que son parti domine, Donald Trump a vanté sa vision économique, au moment où sa féroce offensive commerciale contre le Canada et le Mexique bouscule les marchés. Les droits de douane pourraient provoquer «quelques perturbations» dans l’économie américaine, a-t-il concédé, «mais nous sommes d’accord avec ça». «Les droits de douane vont rendre les États-Unis de nouveau riches et grands. Cela va se produire et même plutôt rapidement. Il y aura quelques perturbations, mais nous sommes d’accord avec ça. Ce ne sera pas grand-chose», a-t-il affirmé. C’est la première fois que Donald Trump reconnaît aussi clairement que les droits de douane pourraient avoir un impact sur l’économie américaine.
Il avait jusqu’ici assuré que les prix baisseraient et que les Américains ne sentiraient pas leurs effets, les droits de douane étant payés, selon lui, par les entreprises étrangères. Il a profité de l’occasion pour rappeler les droits de douane qu’il a d’ores et déjà mis en place ou qu’il compte mettre en place, notamment sur l’acier et l’aluminium, les produits de la sylviculture ou encore le cuivre. Selon Donald Trump, les droits de douane permettront également de protéger les agriculteurs américains, car «personne ne sera capable de (les) concurrencer». «Les droits de douane ne servent pas seulement à protéger les emplois des Américains, mais également à défendre l’âme même de notre pays», a insisté le président américain.
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Une vision nationaliste
Le président républicain s’est aussi félicité de sa politique d’expulsion de migrants en situation irrégulière et a assuré que «notre pays ne sera plus “woke”». Le tout à un moment où les sondages faiblissent, quoiqu’en disent les conseillers invariablement triomphalistes de la Maison-Blanche, et un Donald Trump plus sûr de lui que jamais.
Le républicain a également déroulé sa vision, résolument nationaliste, de la place et du rôle de l'Amérique dans le monde, juste après avoir décidé d'interrompre l'aide militaire américaine à l'Ukraine, dans la foulée d'une altercation inouïe dans le Bureau ovale avec le président Volodymyr Zelensky.
Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginés possibles
Donald Trump
Des revendications sur le Groenland et le canal de Panama
Il a notamment réaffirmé que les États-Unis vont «reprendre» le canal de Panama. « Nous avons commencé, a-t-il affirmé. Aujourd’hui même, une grande entreprise américaine a annoncé qu’elle achetait les deux ports situés autour du canal de Panama et beaucoup d’autres choses en rapport avec le canal de Panama et quelques autres canaux», a-t-il affirmé en référence à la société BlackRock, qui a racheté l’exploitation de deux ports panaméens au conglomérat CK Hutchison, basé à Hongkong. Il a également redit que le Groenland rejoindra les États-Unis «d’une manière ou d’une autre».
«Nous en avons vraiment besoin pour la sécurité internationale et je pense que nous allons l’obtenir. D’une manière ou d’une autre, nous l’obtiendrons. Nous assurerons votre sécurité, nous vous rendrons riches et, ensemble, nous mènerons le Groenland vers des sommets que vous n’auriez jamais imaginés possibles», a-t-il déclaré, à l’adresse de la population de ce territoire autonome danois. Sur le dossier ukrainien, Trump a affirmé avoir reçu une lettre de Volodymyr Zelensky, qui serait «prêt» selon lui à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais «à tout moment».
marielaurelap@yahoo.fr
le
Trump un cow-boy avec uns casquette rouge . Il dégaine ses propos avec des chantages dignes d’un mauvais film hollywoodien . Ça part dans tous les sens , mais attention , la Chine est là , l’iran aussi et Poutine va lui faire un petit dans le dos . On verra après si les USA sont vidés des immigrés , on verra si l’économie se redresse , si les produits américains ne seront pas boycotter . Pour le moment , les marchés financiers américains s’affolent et Elon musk perd de l’argent chaque joue . Alors le Dieu trempe n’est qu’une marionnette aux mains de poutine , qui lui boit du champagne pour fêter ça mais il ne fera de Trump qu’une bouchée quand le jour sera venu . Trump se retrouvera avec la Corée du Nord , l’iran et la Russie . Cela promet quelques déceptions pour la first america
Français d’Amérique
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Il avance, il avance…
nico1005
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Les cris d’orfraie dans les commentaires me font sourire. Je me rappelle de prédictions similaires lors de son premier mandat dont la dynamique économique n’a été cassée que par la COVID. Lorsqu’on observe la dynamique européenne, il est évident que celle des US fait envie. Entre un Trump vulgaire et agressif, et un Macron beau parleur mais dont le bilan est nullisime, je prends Trump. D’ailleurs j’ai voté pour lui.