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Conseil européen: le Hongrois Viktor Orban et le Slovaque Robert Fico jouent les trouble-fêtes

Viktor Orban, premier ministre hongrois, en février 2025.
Viktor Orban, premier ministre hongrois, en février 2025. MTI/PM OFFICE / via REUTERS

DÉCRYPTAGE - Le premier ministre hongrois et son homologue slovaque, qui incarnent l’axe favorable à Moscou, font monter les enchères avant la réunion de l’Union européenne consacrée à l’Ukraine.

« Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre », a commenté Viktor Orban après l’altercation publique entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump vendredi à Washington, avant de remercier le président américain pour avoir « courageusement défendu la paix ». La formule fait-elle de Vladimir Poutine un faible ? Interpellé par un média en ligne à la sortie du café Scruton, du nom du philosophe conservateur britannique - un haut lieu du conservatisme à la sauce magyare -, le directeur politique du premier ministre s’est figé. « Je ne comprends pas la logique de votre question », a-t-il balayé. Pour la Fidesz au pouvoir à Budapest, comme pour les Républicains sous emprise Maga à Washington, le fauteur de guerre à qui il faut imposer la paix, c’est bien Volodymyr Zelensky.

Viktor Orban et Donald Trump se sont entretenus par téléphone dimanche soir, sans laisser filtrer les contenus de leurs échanges. Puis, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a reçu…

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159 commentaires
  • Pancrace Brioché

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    Et les Roumains, voire les Serbes (avec un bémol, les Italiens) ? M Kornel aime la fête européenne, et ne voit que certains "trublions".

  • Pancrace Brioché

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    Et les Roumains, voire les Serbes (avec un bémol, l'Italie) ? M Kornel aime la fête européenne, et ne voit que certains "trublions".

  • EUDES LENORMAND

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    La nécessité d’un réarmement de l’Europe est une évidence. Mais le justifier en diabolisant la Russie, stigmatisée comme l’ennemi public numéro un, qui ferait peser sur l’Europe une « menace existentielle », est une bêtise absolue. Les troupes russes piétinent en Ukraine après trois ans de guerre, et faire croire que les chars russes sont à portée de Berlin voire de Paris relève de la manipulation.
    A contrario, les récents développement de la diplomatie américaine dirigée par Trump nous rappellent, comme le note François Fillon, que les Etats-Unis n’ont pas d’amis. Trump menace même, sans exclure un recours à la force, de s’en prendre au Groenland, qui est aujourd’hui jusqu’à preuve du contraire un territoire européen.
    Le général de Gaulle insistait sur le fait que la force de frappe française était une dissuasion « tous azimuts ». De la même façon, les défenses européennes devraient être « tous azimuts », conçues pour contrer des menaces d’où qu’elles viennent .
    Donner un sens à l’expression « Europe souveraine » ne va pas de soi, l’Europe ne constituant pas une nation. Mais au mieux on peut concevoir la « souveraineté européenne » comme résultant de l’alliance – et pourquoi pas une confédération – indépendante de toute puissance extérieure de nations elles mêmes libres et sans lien de vassalité avec une puissance extérieure. Une Europe souveraine ne peut être que non alignée, alliance de nations non alignées. Cela passe en préalable par un réarmement.

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