Euroligue : Paris crucifié au buzzer par le Fenerbahçe
Devant une grande partie de la rencontre, les Parisiens ont raté la très bonne opération en Turquie, perdant d’un point sur le fil.
Passer la publicité Passer la publicitéCruel. Le Paris Basketball est passé tout proche d’une victoire de prestige dans la salle du Fenerbahçe qui l’aurait rapproché de la phase finale de l’Euroligue, mais a fini par s’incliner (101-100) à la sirène mardi à Istanbul. Les Parisiens ont été crucifiés par un tir primé de Nigel Hayes-Davis alors qu’ils pensaient avoir fait le plus dur en reprenant les commandes à 2,5 secondes de la fin sur une pénétration de TJ Shorts, encore énorme (19 pts, 10 passes décisives). Las ! Ils concèdent face aux Stambouliotes, deuxièmes du classement, une deuxième défaite en moins de trois semaines (83-87 le 3 mars).
Terrible trou d’air dans le quatrième quart-temps
Elle est lourde de conséquences: alors qu’un succès les aurait replacés à trois matches de la fin au moins provisoirement parmi les six premiers, qui verront directement les quarts de finale, ils pourraient (17 victoires, 14 défaites) être éjectés au-delà de la dixième place, qualificative pour les play-ins. Ils pourront regretter cette dernière action, où ils sont arrivés légèrement en retard sur Hayes-Davis (19 pts), qui a eu un peu d’espace pour dégainer de près de dix mètres et faire exploser l’Ulker Sports Arena. Mais surtout ce terrible trou d’air dans le quatrième quart-temps, venu gâcher une prestation longtemps parfaite, avec seulement dix joueurs sur la feuille de match en raison des absences de quatre éléments dont deux majeurs (Maodo Lô et Collin Malcolm).
Confortablement en tête de 13 longueurs (84-71) à la fin de l’avant-dernière période après un tir primé de Nadir Hifi, qui a retrouvé la lumière mardi (19 pts), Paris s’est liquéfié, encaissant une pluie de trois points et un 17-2 qui l’a laissé groggy (86-88 à 3 min 30 sec de la fin). Après avoir attendu près de sept minutes pour inscrire ses premiers points dans le jeu, il est repassé devant (93-91) à un peu plus de deux minutes de la fin, grâce à une banderille de loin de Yakuba Ouattara, lui aussi essentiel (13 pts à 3/5 de loin). L’avantage est même monté à cinq unités à seulement 60 secondes du buzzer, finalement fatal à l’équipe de Tiago Splitter, qui enchaîne par un nouveau déplacement bouillant, dès vendredi à Athènes contre le Panathinaïkos.
BMMJL
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Crucifié en Turquie, tout un programme. Le vocabulaire français l'un des plus vaste au monde permet de choisir ses mots avec plus de poésie ou même discernement.