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Ligue 1 : PSG-OM, le grand écart ?

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Bradley Barcola et les Parisiens tournent au super avant de recevoir l’OM d’Adrien Rabiot.
Bradley Barcola et les Parisiens tournent au super avant de recevoir l’OM d’Adrien Rabiot. MIGUEL MEDINA / AFP

Le leader parisien défie son dauphin et rival marseillais ce dimanche, lors de la 26e journée. Un Classique déséquilibré sur le papier mais bouillant, notamment en raison du retour d’Adrien Rabiot.

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En matière de football, tout va très vite… Avant le match aller, fin octobre, au Vélodrome, l’enthousiasme était de mise à la Commanderie comme dans la cité phocéenne. Avec l’idée que c’était enfin la bonne année, que ce Paris sans superstar était prenable. Le réveil avait été d’autant plus brutal : le PSG avait humilié son rival (0-3). Cavalier seul. Et l’expulsion d’Amine Harit à la 20e minute ne suffisait même pas à expliquer cette démonstration. Même si Roberto De Zerbi estime que «le match a été faussé» par cette décision.

En réalité, l’écart entre les deux équipes était apparu au grand jour. 0-3, ce n’était en fait même pas cher payé pour les Olympiens tant les Rouge et Bleu avaient vendangé en seconde période, leur péché mignon à l’époque. Certains supporters marseillais avaient déserté les tribunes avant la pause !

«Le match aller, c’était un peu tôt dans la saison, on était encore en train de comprendre l’idée (de jeu du coach). On ira évidemment là-bas pour gagner et pour savoir où on se situe. J’aimerais gagner à Paris pour la deuxième fois», glissait Leonardo Balerdi la semaine passée, sur BFM, avant le match retour, ce dimanche (20h45, DAZN), lors de la 26e journée de Ligue 1. Un match lors duquel il sera beaucoup question de l’ancien Titi Adrien Rabiot, de retour au Parc des Princes. Avec une crainte d’entendre ou voir dans les tribunes des choses qui pourraient amener l’arbitre Clément Turpin à interrompre au moins temporairement la rencontre, voire davantage. A noter que les supporters marseillais n’ont pas été autorisés à effectuer le déplacement.

Pour revenir à Balerdi, le capitaine argentin de l’OM n’a participé à aucune des deux dernières victoires marseillaises face au PSG. Il était resté sur le banc pour le succès 1-0 du 13 septembre 2020, au Parc, en championnat, et avait manqué la qualification 2-1 en Coupe de France du 8 février 2023, au Vélodrome, pour cause de suspension. Deux victoires sur les… 32 dernières confrontations entre les deux meilleurs ennemis du football français.

L’OM dans la course au titre... l’année prochaine ?

«C’est ce que Pablo (Longoria), Mehdi (Benatia) ou le coach (Roberto De Zerbi) mettent dans nos têtes, se dire qu’on va aller chercher le titre. La saison prochaine, j’espère qu’on aura la possibilité d’être en lutte pour le titre», avait ajouté l’Argentin. Pour cette saison, c’est déjà râpé. Avant de se rendre au Parc, les Marseillais accusent un retard de 16 points sur le leader parisien au classement. La question n’est déjà plus de savoir si les Rouge et Bleu célébreront leur 13e titre de champion, mais quand. Au plus tôt, lors de la 27e levée. Les Marseillais, eux, sont tournés vers leur objectif de Ligue des champions. Bien parti, mais pas fait, sachant que Nice, Monaco, Lille ou Lyon ne sont pas si loin d’un OM qui reste sur deux défaites en trois matchs.

«Presque tous les feux sont au vert», promet néanmoins Valentin Rongier, assurant que Marseille ne débarque pas à Paris «pour faire le dos rond» ou «mettre le bus». Le tout en précisant qu’il ne faudrait «pas paniquer en cas de défaite» dans ce match toujours «spécial pour tout le monde». «Ce n’est pas une semaine comme les autres, c’est palpable», ajoute l’ex-Nantais, candidat pour remédier à l’absence de Pierre-Emile Hojberg au milieu. Rappelons que les Marseillais seront aussi privés d’Amir Murillo en défense au Parc.

«On ne veut pas se dénaturer mais il faut savoir se salir les mains contre une équipe aussi forte que le PSG. On devra souffrir, être patients, on ne peut pas contrôler le jeu pendant 90 minutes sans souffrir, ce serait une erreur de le penser», martèle De Zerbi, dont Luis Enrique salue la «mentalité, attaquer, presser, il a cette envie d’avoir une équipe qui est en contrôle sur le terrain. Je pense qu’il luttera pour avoir le ballon, avec un pressing haut, beaucoup de situations de un-contre-un. Ce sera dur de leur prendre le ballon»devine-t-il

Pas le temps de se relâcher parce qu’on a un Classique contre l’OM à jouer et à gagner.

Marquinhos

Souffrir, c’est un euphémisme. Si les voyants sont au vert à Marseille à en croire Rongier, ils le sont encore davantage à Paris, sur son nuage après sa qualification à Liverpool (0-1 ap, 1-4 tab), mardi. La dynamique est folle. Aucun blessé, même si Marquinhos est incertain. Tout roule. Tout glisse. Mason Greenwood et ses petits camarades ne doivent d’ailleurs pas trop compter sur un PSG pas concerné dimanche. «Pas le temps de se relâcher parce qu’on a un Classique contre l’OM à jouer et à gagner», assénait Marquinhos dès mardi, à Anfield. Pour Luis Enrique, l’objectif sera surtout de faire en sorte que ses joueurs soient juste motivés et pas surexcités. «L’erreur, ce serait de tomber dans un excès de motivation. Il faudra freiner plus qu’augmenter le niveau d’excitation», juge-t-il. La gestion des émotions, une des grandes forces du PSG version «Lucho», on l’a encore vu à Anfield mardi.

Une chose est sûre : à l’inverse du match aller, personne n’imagine un succès marseillais au Parc. Grosse cote. Tout l’inverse en fait. On promet l’enfer à l’OM. «Il faut qu’on le prenne comme un challenge, ça nous enlève de la pression si les gens disent cela, on n’a rien à perdre. C’est un match, ils ont deux bras et deux jambes comme nous», promet Rongier. Pas faux. Mais si les Marseillais ont changé depuis le match aller, les Parisiens, encore davantage. Efficacité, intensité, confiance, technique, tactique, physique… «C’est l’une des meilleures équipes d’Europe, c’est un fait», résume le milieu de l’OM. Et euphorique par-dessus le marché, après sa qualification à Liverpool mardi.

Plus que jamais depuis le début de l’ère QSI à Paris, le gouffre qui sépare les deux rivaux semble grand. Charge aux Olympiens de le réduire, au moins le temps d’un match. «Au-delà du classement  et de l’état de forme des équipes, la rivalité est historique et je la considère comme quelque chose de positif. Les clubs ont besoin l’un de l’autre, je ne peux pas imaginer une Liga sans Barça-Real et Real-Barça, c’est la même chose ici avec le PSG et l’OM. Ce sont toujours de beaux matchs, particuliers, avec une atmosphère différente, ça permet aux supporters de se chambrer. Il faut profiter de la fête»note Luis Enrique. Reste à savoir qui fera la fête ce dimanche soir au Parc des Princes.

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