Pensionnaire de National 2 (4e div.), le Stade briochin est sorti par la grande porte contre l’ogre parisien ce mercredi (0-7), à Rennes, en quarts de finale.
Sur une ultime intervention dans les airs de Beraldo, l’arbitre met fin à la rencontre sans temps additionnel. Le PSG a respecté son adversaire et s’est qualifié sans trembler sur un large score (0-7).
L’inévitable Ousmane Dembélé s’offre aussi son but. Barcola récupère haut fixe et le sert, le Tricolore frappe fort au premier poteau, L’hostis n’a pas la main assez ferme.
Ntumi ne s’arrête pas et s’infiltre dans la défense, Kimpembe le pousse en angle fermé, la frappe du jeune attaquant est cadrée, Safonov doit intervenir.
Paris baisse le rythme et le Stade Briochin en profite pour tenetr des choses. Diakhaby avance à gauche et centre mais mal ajusté, le gardien s’en saisi.
Mauvais alignement de la défense de Saint-Brieuc. Barcola en profite et fait une différence à gauche avant de libérer pour Ramos. Le Portugais s’emmêle et manque sa frappe.
Il est récompensé pour sa belle partie. Paris se balade dans la défense de Saint-Brieuc. Barcola lance Doué qui fait la différence et lâche au bon moment pour Mayulu lancé qui termine en force plein axe sous la barre.
Avec les changements, c’est Joao Neves qui va se placer au poste d’Hakimi, Beraldo lui est passé au poste de latéral gauche et Doué redescendu dans l’entre jeu.
Quelle erreur de Yobé qui perd un ballon plein axe. Le PSG joue parfaitement le contre, ballon bien amené par Doué qui remonte la défense fixe et donne à Ramos qui ajuste L’hostis d’un tir chirurgical. Triplé pour le Portugais.
Il est en feu depuis le début de la rencontre. Neves décale pour Ramos qui en plusieurs touches trouve Doué en retrait, l’ancien rennais frappe fort du gauche au premier poteau pour tromper L’hostis.
Cette fois, c’est Kvaratskhelia qui fait faute (0-3, 51e)
On a cru à un nouveau penalty, mais cette fois, c’est Kvaratskhelia qui fait faute en voulant protéger son ballon dans la surface face à Le Marer. ballon rendu au Stade briochin.
Le capitaine du Stade Briochin James Le Marer ne s’avoue pas vaincu à la pause : «On n’a pas à rougir, on est bien en place tactiquement. Ça se joue à des détails. Et face à ce PSG, le moindre détail, on est punis… À défaut d’avoir des occasions, on a des situations. Si on arrive à mieux les négocier en deuxième période, pourquoi pas ? Il faut mettre le but du 2-1 et on va enflammer le stade.»
«Avant le match, on s’était dit qu’il ne faudrait pas avoir plus de deux buts de retard. On est dans ce qu’on avait prévu. Il reste 45 minutes. On va y croire jusqu’au bout. On l’a fait contre Nice, donc on ne va rien lâcher, ce groupe ne lâche rien.»
Paris assure son statut et mène tranquillement de deux buts à la pause. Le Stade Briochin n’a pas à rougir et continue de tenir bon pour ne pas voir les buts défiler.
Action à 100 à l’heure encore. En une touche, le PSG casse les lignes, Désiré Doué le dernier décale Hakimi dans sa position préférentielle, la frappe du Marocain est contrée par Kerbrat.
Cette fois, Mayulu fait le bon geste. Servi à gauche, le Titi Parisien prend le temps pour déposer le ballon dans les pieds de Gonçalo Ramos au deuxième poteau. En renard des surfaces, le buteur Portugais ne se fait pas prier pour pousser le ballon au fond des filets.
Ils ont identifié le danger numéro 1. Servi dos au jeu, Désiré Doué est forcé de reculer, serré de près par trois joueurs, l’ancien rennais obtient une touche.
Cette fois, son tir est beaucoup moins réussi. Gonçalo Ramos dos au jeu sert Fabian Ruiz qui enchaîne. Le corps trop en arrière, le milieu espagnol manque largement la cadre.
Désiré Doué balle au pied a encore fait une sacrée différence. Mayulu servi dans le cœur du jeu pousse un peu trop son ballon et permet aux pensionnaires de National 2 de se dégager.
Quelle inspiration de Fabian Ruiz. Pas attaqué, l’Espagnol s’ouvre un bel angle de frappe et lâche un tir puissant qui termine sa course sur la barre. L’hostis était totalement battu.
Il soulage les siens. Paris sur corner tente de mettre en difficulté la défense de Saint-Brieuc, L’hostis s’envole dans les airs pour capter le cuir et rassurer ses partenaires.
Désiré Doué pas attaqué à l’extérieur de la surface prend tout son temps pour lâcher une superbe frappe enroulée. Kerbrat de la tête contre le ballon sur sa barre, à la retombée, Joao Neves bien placé ne se pose pas de question et repend de volée. Le ballon termine dans le petit filet gauche de L’hostis, imparable. Paris mène déjà.
Belle passe en profondeur pour Janno qui parvient à s’infiltrer à gauche, son centre est bien contré par Pacho, au deuxième poteau Beghin tente de reprendre le ballon, son tir à rebond est capté dans les airs en deux temps par Safonov.
C’est chaud dans la surface du Stade Briochin (0-0, 11e)
Désiré Doué fait une différence côté gauche avant d’adresser un centre. Ramos voit Kerbrat lui barrer la route d’un superbe tacle dans ses pieds, derrière Neves s’emmêle dans la surface et perd le ballon.
La parade du gardien du Stade Briochin ! (0-0, 9e)
Ils sont en danger sur corner. Ramos seul au point de penalty est facilement trouvé, le Portugais claque une tête trop axiale que le portier L’hostis repousse du pied sur sa ligne. Ça chauffe déjà sur les buts du pensionnaire de N2.
C’était moins une. Corner parfaitement frappé rentrant par Désiré Doué, Diakité rate son dégagement et Ramos est tout proche de couper de la tête le ballon au deuxième poteau.
Nouveau centre puissant du Stade Briochin (0-0, 6e)
Belle intervention défensive de Saint Brieux dans les pieds de Doué, sur le contre, Janno renverse parfaitement le jeu sur Gomis à l’opposé qui adresse un centre puissant que personne ne peut reprendre.
Le PSG avec un brassard noir à la mémoire de Bernard Brochand (0-0, 3e)
Le PSG dispute la rencontre avec un brassard noir autour du bras de chaque joueur n la mémoire de Bernard Brochand. L’ancien dirigeant ayant écrit les premières pages du club parisien avec Alain Cayzac, Charles Talar ou Daniel Hechter est mort ce mardi à 86 ans.
Une minute de jeu et déjà des intentions de jeu bien claires. Le PSG tient le ballon et fait face à un bloc resserré bas porté notamment par une défense à 5.
Reims, Cannes et ... Dunkerque attendent le PSG ou le Stade Briochin
Pourtant mené de deux buts, Dunkerque a créé la sensation en s’imposant 3-2 face à Brest. Les joueurs d’Eric Roy avaient déjà le goût des demi-finales de Coupe de France dans la bouche en menant 2-0 face à Dunkerque, ce mercredi, à Francis-Le-Blé. Sauf que les troisièmes au classement de Ligue 2 ont inversé la tendance pour l’emporter 3-2 et arracher la qualification ! Doublé XXL pour Opa Sanganté (80e, 84e).
Immense favori de la compétition, Paris a connu quelques obstacles pour se hisser jusqu’en quart. opposé dès leur entrée au RC Lens, les Parisiens s’en sont sortis aux tirs au but grâce à leur portier Safonov après avoir été mené (1-1 puis 3-4 au TAB). Contre le petit poucet Epsaly, le club de la Capitale s’est fait surprendre d’entrée et a dû s’employer pour passer (2-4). Enfin, lors du dernier tour, les hommes d’Henrique ont assuré un succès plus tranquille face au Mans (0-2).
Comment oublier leur qualification héroïque lors du dernier tour. opposé à l’OGC Nice, le Stade Briochin a pris l’avantage dans les touts derniers instants du match grâce à un doublé d’Hugo Boudin (88e et 90+7). Avant les Aiglons, l’équipe basée à Saint-Brieuc s’est débarrassée d’Annecy aux penaltys (1-1 puis 4-3 au TAB) ou encore le Havre (1-0).
Du classique pour les Griffons qui s’appuient sur leurs cadres dans un 3-5-2. À noter la présence de l’ancien Guingampais Christophe Kerbrat associé à son partenaire chez l’En Avant Benjamin Angoua.
Régulièrement efficace dans un rôle de remplaçant, l’attaquant portugais de 23 ans ne montre aucun signe d’agacement. Bien au contraire. En Coupe, il va débuter dans le onze titulaire avec l’espoir de se montrer décisif.
Avec un tableau ouvert, le PSG est le grand favori pour décrocher une 16e coupe de France. Après les qualifications de Reims et Cannes hier, et celle de Brest ou de Dunkerque (en cours, 2-2), Paris veux rallier le dernier carré sans accroc face au Stade Briochin, Petit poucet de la doyenne des compétitions (National 2).
Le PSG fait tourner face à Saint-Brieuc. Le 11 que présente Luis Enrique face à l’équipe bretonne de National 2 (4e division), en quarts de finale de Coupe de France, reste toutefois compétitive... Rappelons que Vitinha, Kang-in Lee et Gigio Donnarumma ont été ménagés, ils sont restés à Paris. D’autres cadres comme Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Nuno Mendes et Marquinhos débuteront sur le banc. Le coach espagnol s’appuiera sur Achraf Hakimi, Willian Pacho, Fabian Ruiz ou encore la recrue hivernale Khvicha Kvaratskhelia pour tenter d’éviter le piège. Désiré Doué a aussi l’occasion de débuter en attaque, tout comme le titi de 18 ans Senny Mayulu, en forme ces dernières semaines. Dans les buts, c’est bien évidemment le portier russe Matfey Safonov qui prend la place de Donnarumma dans la cage. À noter la présence de l’international tricolore Lucas Hernandez en position d’arrière gauche et celle de l’attaquant portugais Gonçalo Ramos, qui brille régulièrement en sortie de banc. Pour une fois, le «supersub» sera titulaire.
DÉCRYPTAGE - Cinquième de Ligue 2 et en pleine progression, le club nordiste rêve de faire tomber l’invincible PSG en demi-finale de Coupe de France ce mardi.
Attaquant de l’USL Dunkerque, le Franco-marocain défie le Paris Saint-Germain ce mardi (21h10) en demi-finale de Coupe de France. L’occasion pour lui de revenir sur sa singulière anecdote en lien avec le club de la capitale.
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