L’inflation en Turquie, certes en recul, demeure néanmoins à des niveaux préoccupants, s’établissant à 47,1% sur un an, en novembre, contre 48,6% en octobre. Conjuguée à une dévaluation persistante de la livre turque, cette inflation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages, tout en renforçant la compétitivité des exportations turques sur les marchés internationaux. Cette situation soulève des interrogations sur l’Accord de libre-échange avec le Maroc, puisqu’avec cette dévaluation, les entreprises turques se trouvent encore plus avantagées et compétitives par rapport à leurs concurrentes marocaines, menaçant ainsi plusieurs secteurs industriels du Royaume. Le Maroc est deuxième client d’Ankara en Afrique, tandis que la Turquie figure parmi les dix principaux importateurs du Royaume. La balance commerciale, déficitaire pour le Maroc, illustre ce déséquilibre structurel et compromet ses perspectives de réaliser une croissance de 6% en vue de doubler son PIB d’ici 2035. Décryptage. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition VSD du 9 Novembre 2024, disponible en kiosque.