La France, au cœur de la polémique. En effet, selon certaines sources, des véhicules blindés au Soudan, avec de l’équipement français, ont été découverts. Pour Amnesty International, il s’agit là, ni plus ni moins, que de la violation flagrante de l’embargo de l’Union européenne, sur la vente d’armes.
Dans les faits, les véhicules blindés découverts ne sont pas français, mais émiratis. Ils sont directement utilisés par les forces paramilitaires du FSR. Ce qui dérange n’est autre que le fait que les autorités ont équipé des blindés d’un système d’autoprotection Galix, développé par KNDS France et Lacroix. Pour Amnesty International, il s’agit là d’une grave violation de l’embargo européen imposé sur la vente d’armes au Soudan.
La France, pointe du doigt au Soudan
Une information plus tard confirmée par Agnès Callamard, secrétaire générale de l’ONG, qui s’est basée sur des recherches avancées pour dénoncer les autorités françaises. Ces mêmes armes pourraient être utilisées au Darfour (même si, à ce stade, aucune preuve ou information ne permet de l’affirmer). Pour rappel, le pays et la région du Darfour sont sous embargo depuis au moins 2004.
Outre les conditions de vie dévastatrices, les Soudanais font face à une guerre absolument terrible, qui a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes. Une guerre qui oppose l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux paramilitaires des FSR de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Deux camps qui se font face et qui sont directement accusés de crimes de guerre.
Une violation flagrante de l’embargo ?
En effet, que ce soit les forces armées ou le FSR, les généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo sont soupçonnés d’avoir bombardé aveuglément des zones civiles et habitées au Soudan et au Darfour. Ils auraient également ciblé des civils n’ayant rien à voir avec la guerre et empêché les aides humanitaires (nourriture, médicaments) d’arriver à bonne destination.
Source: https://lanouvelletribune.info/