Les quatorze nouveaux membres du gouvernement, huit ministres et six secrétaires d’État, prendront leurs fonctions en pleine haute saison politique marquée, entre autres, par l’examen et la discussion du projet de loi de Finances au Parlement (lire l’article en page 7). Certains d’entre eux devront donc prendre le train en marche et aller défendre des enveloppes et des options budgétaires prises par leurs prédécesseurs. D’aucuns y voient une difficulté qui pourrait perturber, du moins au démarrage, le process déjà en cours et limité par le temps. La réalité, et comme l’a si bien incarné la rencontre des partis de la majorité tenue la veille du remaniement, est que l’actuelle coalition aux affaires donne réellement un sens au concept de l’alliance gouvernementale qui permet à l’action collective de se placer à un niveau au-dessus avec une feuille de route concertée, assumée par tous les partenaires et projetée dans la durée. Une fois ces fondamentaux de l’action de la majorité bien ancrés, les actions des membres du gouvernement coulent de source et ne peuvent que s’inscrire dans un cadre global aux contours bien connus. Mieux que ça, l’entrée de nouveaux profils dans l’équipe ne fait qu’apporter du sang neuf, renouveler l’énergie et apporter aussi de nouvelles idées pour améliorer, renforcer, consolider la performance et, enfin, orienter l’action et l’effort en fonction des prochaines étapes et échéances. Le tout dans la continuité…