Billet : Souleymane Cissé, l’icône du cinéma africain, tire sa révérence
Alors qu’il devait présider le jury du long métrage de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO), du 22 février au 1er mars 2025, il a rendu l’âme, trois jours plutôt. Il, c’est Souleymane Cissé, réalisateur malien de renom et icône du cinéma africain. Depuis l’annonce de son décès, ce 19 février 2025 à l’âge de 84 ans, le monde du 7ème Art africain est en deuil. Sa mort laisse un vide immense dans l’industrie cinématographique, mais son héritage perdurera à travers ses films engagés et poétiques. En effet, Souleymane Cissé est considéré comme l’un des pères fondateurs du cinéma africain. Il a été l’un des premiers réalisateurs du continent à obtenir une reconnaissance internationale. Ses films, souvent engagés et porteurs d’un message politique, ont marqué des générations de cinéastes et de cinéphiles. Qui ne se souvient pas de ses grandes productions comme : «Den Muso» (1975), «Finye» (1982), «Y
lopinion.ma
Alors qu’il devait présider le jury du long métrage de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO), du 22 février au 1er mars 2025, il a rendu l’âme, trois jours plutôt. Il, c’est Souleymane Cissé, réalisateur malien de renom et icône du cinéma africain. Depuis l’annonce de son décès, ce 19 février 2025 à l’âge de 84 ans, le monde du 7ème Art africain est en deuil. Sa mort laisse un vide immense dans l’industrie cinématographique, mais son héritage perdurera à travers ses films engagés et poétiques. En effet, Souleymane Cissé est considéré comme l’un des pères fondateurs du cinéma africain. Il a été l’un des premiers réalisateurs du continent à obtenir une reconnaissance internationale. Ses films, souvent engagés et porteurs d’un message politique, ont marqué des générations de cinéastes et de cinéphiles. Qui ne se souvient pas de ses grandes productions comme : «Den Muso» (1975), «Finye» (1982), «Yeelen» (1987) ou encore «Waati» (2009) ? «Yeelen» (La lumière) fut la consécration et l’apothéose de ce grand visionnaire du cinéma panafricain. Car l’œuvre de Souleymane Cissé est marquée par son engagement pour les causes africaines. Ses films dénoncent les injustices sociales, la corruption et les inégalités. Ils témoignent également de la richesse et de la diversité de la culture africaine. Tout au long de sa carrière, Souleymane Cissé a reçu de nombreuses récompenses, dont le prestigieux Prix du Jury au Festival de Cannes en 1987 pour son film Yeelen. En 2023, il avait été récompensé d’un Carrosse d’Or à Cannes pour l’ensemble de sa carrière. La disparition de Souleymane Cissé a suscité une vague d’émotion et d’hommages à travers le monde. En la matière, les reconnaissances se sont multipliées : «Un maître incontesté du cinéma africain», «une figure emblématique du cinéma africain», «un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7ème art sur le continent», etc. Avec la disparition de Souleymane Cissé, c’est un pan du cinéma africain qui s’éteint. Mais son héritage est immense et continuera d’influencer les générations futures de cinéastes. Adieu à un maître, un pionnier, un homme engagé et un artiste immense.