Burkina : peines de prison et amendes pour quatre prévenus

Le Tribunal de Grande Instance Ouaga I a condamné le 24 décembre quatre prévenus dans l’affaire de détournement de plus de 3 milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, infligeant des peines de prison et des amendes conséquentes. Le verdict souligne la détermination du Burkina Faso dans sa lutte contre la corruption. Le Tribunal […]

Burkina : peines de prison et amendes pour quatre prévenus
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Le Tribunal de Grande Instance Ouaga I a condamné le 24 décembre quatre prévenus dans l’affaire de détournement de plus de 3 milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, infligeant des peines de prison et des amendes conséquentes. Le verdict souligne la détermination du Burkina Faso dans sa lutte contre la corruption. Le Tribunal de Grande Instance Ouaga I a rendu son jugement le 24 décembre dans l’affaire de détournement de plus de 3 milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire. Les prévenus, Amidou Tiégnan, Pétronille Tarpiga, Salifou Ouédraogo et Philippe Bayoulou, ont été condamnés à des peines de prison ferme et à des amendes importantes. Amidou Tiégnan, ancien gestionnaire de compte du ministère, a écopé de 15 ans de prison et d’une amende de 5,64 milliards de FCFA, après avoir partiellement reconnu avoir encaissé 593 chèques pour plus de 4 milliards de FCFA. Pétronille Tarpiga a été condamnée à 11 ans de prison et une amende de 286 millions de FCFA. Salifou Ouédraogo a écopé de 8 ans de prison et d’une amende de 347 millions 675 mille FCFA, tandis que Philippe Bayoulou a été condamné à 6 ans de prison et une amende de 126 millions de FCFA. Le tribunal a aussi ordonné la confiscation des biens des prévenus au profit de l’État burkinabé et les a condamnés solidairement à verser une indemnité de 2,13 milliards de FCFA pour le préjudice financier, plus 1 franc symbolique pour le préjudice moral. Une contrainte judiciaire de 12 mois a été décidée pour garantir le recouvrement des amendes. Le procès, public et retransmis, intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption est devenue une priorité nationale. Les autorités ont également insisté sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des finances publiques, soulignant que chaque centime compte pour l’État. L’État burkinabé a reçu la constitution de partie civile du Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC), qui a soutenu cette action judiciaire, en rappelant l’importance de la transparence et du contrôle des ressources publiques. AC/APA Source: https://fr.apanews.net/