Ce qui ne fait pas partie de notre essence ne nous touche jamais

Dans cette logique des jours, choisis tes adversaires et tes ennemis avec rigueur. Et ne donne jamais à un imbécile l’occasion d’être ton ennemi. Il n’en a pas la stature ni l’endurance. Il faut aussi comprendre dans ce processus du commerce avec les âmes viles que quand tu es profondément déçu de quelqu’un, il faut […]

Ce qui ne fait pas partie de notre essence ne nous touche jamais
   aujourdhui.ma
Autour de nous, se trouvent des gens qui deviennent malades quand ils voient à quel point certains vous aiment et vous apprécient. Ils sont profondément blessés par qui vous êtes allant jusqu’à vouloir vous annihiler parce que vous oblitérez leur propre existence, vous en faites un simple succédané d’existence. Dans cette logique des jours, choisis tes adversaires et tes ennemis avec rigueur. Et ne donne jamais à un imbécile l’occasion d’être ton ennemi. Il n’en a pas la stature ni l’endurance. Il faut aussi comprendre dans ce processus du commerce avec les âmes viles que quand tu es profondément déçu de quelqu’un, il faut garder présent à l’esprit une chose : cette personne n’est pas complètement mauvaise. Mais c’est bien toi qui l’as traitée avec plus d’égard qu’elle ne mérite attendant de sa part ce qu’elle est incapable d’être et donc d’offrir en retour pour nourrir l’amitié et pour en soutenir le socle mobile. Souvent, il est ici question de basse jalousie, le pire sentiment humain, capable de mener le jaloux à des extrêmes qu’un esprit sain ne peut soutenir. Une personne jalouse est un être extrêmement dangereux. Le jaloux fomente, fait des plans, étudie de basses stratégies pour détruire le sujet de sa jalousie. Il peut aller jusqu’au meurtre.  Et détrompez-vous : la jalousie ne touche pas uniquement les choses matérielles. Autour de nous, se trouvent des gens qui deviennent malades quand ils voient à quel point certains vous aiment et vous apprécient. Ils sont profondément blessés par qui vous êtes allant jusqu’à vouloir vous annihiler parce que vous oblitérez leur propre existence, vous en faites un simple succédané d’existence. Alors, ces personnes, qui gravitent ou qui essayent tout le moins de graviter dans vos sillages, vous haïssent pour votre apparence physique, pour votre manière d’être, pour votre manière d’évoluer en société, pour votre démarche même, pour ce que vous portez même si c’est juste des oripeaux, pour vos gestes, vos manières… Bref, pour qui vous êtes. Ils haïssent votre essence. D’où cette débauche d’énergie, parfois, une vie durant, à vouloir détruire quelqu’un en usant de tout ce qui est possible pour atteindre son objectif. Cet acharnement compulsif obéit à une règle qui a droit de cité chez les humains : leur besoin de créer de fausses vérités sur eux-mêmes et sur tous les autres. Cela atteint leurs parents, leurs époux et épouses, leurs enfants même. C’est dire que c’est une nécessité viscérale qui ne suit aucune logique ni bon sens. Dans ce processus si basique et pourtant si complexe, refuser la vérité est un credo, un sacerdoce.  Car, les gens ne veulent jamais la vérité. Ils ne la cherchent jamais. Ce que les gens veulent c’est une illusion pour supporter la vie. Cela passe souvent en désignant des ennemis, en créant des menaces là où il n’y en a pas. Tant d’existences ont été détruites à cause de tels sentiments aussi macabres.  C’est pour cette raison, entre autres, qu’il est évident que la force de l’esprit d’un humain se mesure à la quantité de «vérités» qu’il peut soutenir. Vérités sur soi, malgré tout de que celles-ci peuvent comporter de petit, de mesquin sur nous. Ou alors de grandiose, de prodigieux frisant le vertige, parfois. Entre ces deux pôles oscillent tant d’âmes flétries et d’esprits estropiés. Il faut aussi préciser ici que pour une grande majorité de ceux que l’on dit nos semblables, échapper à leurs vérités vérifiées est une obsession qui dépasse toutes les autres. Ces individus sont capables d’efforts surhumains pour ne jamais se voir en face tels qu’ils sont. Pour eux, l’illusion d’eux-mêmes est une sécurité. C’est ce qui fait que ce type d’entités humaines craint terriblement d’être seuls face à eux-mêmes. Ces personnes font tout pour ne jamais se regarder sans filtre, sans voile, sans fard, dans un miroir. Elles s’agitent dans tous les sens. Elles fuient. Elles déguerpissent en continu. Alors que le bon sens veut que l’on craint d’abord d’être avec les mauvaises personnes et loin de soi. Car, cette distanciation avec soi crée un vide à jamais non comblé qui élargit le gouffre entre l’être et lui-même. Ceci atteint de telles proportions qu’aujourd’hui, comme vous l’avez certainement noté et observé à de multiples reprises, nous vivons à une époque si vile que quand on entend du bien à votre égard on fait tout pour le dissimuler et le taire alors que quand on colporte du mal sur votre dos, on s’empresse de le diffuser et si on n’entend rien du tout, on l’invente pour l’occasion. Ils sont si nombreux les inventeurs de la fausse vie des autres. Ils créent des réalités imaginaires, sorties droit de leur esprit rabougri et fétide, pour salir ceux qui leur font de l’ombre, qui du simple fait qu’ils existent menacent la vie de tous ces jaloux qui pullulent, qui montent aux murs, telles des vermines. Face à toute cette crapule, n’oublie jamais ceci : Si tes traits paraissent plus jeunes que ton âge réel, c’est que ton âme est plus belle et plus solide que la vie et ses travers. Et que cela va te vouer des haines pathologiques. Tout comme il faut savoir faire face à la bassesse des uns et des autres que celui qui t’a trahi une fois te trahira cent fois. Il est inutile de boire toute l’eau de la mer pour être convaincu qu’elle est salée, dit le vieux sage. Avec cette constante : «Celui qui grimpe vers les hauteurs paraît toujours petit à ceux qui ne peuvent le suivre», avait écrit le père du Gai Savoir. Moralité de l’histoire : C’est une bonne chose de savoir qui nous haït. C’est une meilleure chose que d’être haï par les bonnes personnes, car, dans le tas, il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête du haut d’un bâtiment tout en vous disant qu’ils vous offrent des fleurs.