Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale : La synthèse des travaux soumise au gouvernement

C’est avec les membres du gouvernement que les différentes consultations ont pris fin sur l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et de réconciliation nationale. C’était le 25 février 2025 au Centre international de conférences de Bamako. Conduite par le Premier ministre Abdoulaye Maïga, les membres du gouvernement ont eu droit à une synthèse […]

Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale : La synthèse des travaux soumise au gouvernement
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C’est avec les membres du gouvernement que les différentes consultations ont pris fin sur l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et de réconciliation nationale. C’était le 25 février 2025 au Centre international de conférences de Bamako. Conduite par le Premier ministre Abdoulaye Maïga, les membres du gouvernement ont eu droit à une synthèse des différentes propositions soumises par les forces vives de la nation reçues au niveau de la commission. Il s’agit des autorités coutumières, les institutions de la République, les membres du CNT, les partis et mouvements associatifs, la presse, les organisations patronales… Pour le président de la commission chargée de l’élaboration de la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, ces organisations ont soulevé des préoccupations pour lesquelles la commission n’a pas pu donner des réponses et qui relèvent du gouvernement. Il s’agit de la valeur juridique de la charte et son ancrage. La Cour constitutionnelle a souhaité, selon Ousmane Issoufi Maïga, que le document soit inscrit dans le  bloc de constitutionnalité. Le Conseil national de la transition a proposé qu’il soit adopté par referendum. Aussi, le président Ousmane Issoufi Maïga de poursuivre qu’il leur a été demandé trois prérequis indispensables à l’application de la charte en l’occurrence l’instauration de la stabilité politique par des mesures de décrispation du climat politique, l’organisation du retour à l’ordre constitutionnel normal et le respect scrupuleux de liberté individuelle et collective. Pami les recommandations soumises au gouvernement figurent aussi l’octroi aux partis politiques de l’aide financière, la cessation de la campagne de dénigrement en cours des partis politiques, la libération de tous les leaders politiques, l’assurance de la participation des leaders politiques résidents à l’extérieur aux consultations. Aussi, il a été demandé aux membres de la commission de prendre des mesures d’application dans le cadre de la gestion du Pacte de stabilité pour la croissance pour éviter toute rupture, décrisper le climat entre les organisations faitières de la presse et la haute autorité de la communication. Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga, a salué la démarche participative et inclusive de la commission, une démarche qui permet, selon lui, à toutes les parties de s’exprimer et de faire des propositions et contributions. Il a aussi rappelé que la charte pour la paix et la réconciliation est une volonté du général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, de faire de la paix et de la réconciliation le socle de la stabilité de notre pays et surtout d’appliquer les recommandations et résolutions issues du Dialogue inter-malien. “C’est le lieu pour moi de le remercier et d’exprimer toute notre gratitude pour son leadership et sa clairvoyance portée sur nos valeurs sociétales qui prônent le vivre ensemble l’amour de la patrie, la protection d’un patrimoine national. Il me parait important de souligner que la charte pour la paix et la réconciliation nationale jettera le jalon de la nouvelle ère de sécurité de valorisation des us et des coutumes qui gouvernaient la vie publique la cohésion sociale et notre appartenance à une seule communauté. Sur l’instruction du chef de l’Etat, le gouvernement prendre toutes les dispositions pour vous accompagner dans votre noble mission”, a promis Abdoulaye Maïga. Les membres du gouvernement ont salué la qualité du document avant de poser quelques questions auxquelles des réponses ont été apportées. Les contributions et orientations et suggestions du gouvernement sont attendues à la commission dans les prochains jours.            K/Théra