CNJ/Mali Contestation du processus électoral du Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’Ivoire

Lors du conseil des ministres du 15 mai 2024, le Ministre de la jeunesse, Abdoul Kassim Fomba, a informé le conseil, du démarrage du processus de mise en place des organes du Conseil national de la jeunesse – CNJ. Le ministre Fomba a notamment indiqué que, « les statuts et règlement intérieur du Conseil national de […]

CNJ/Mali  Contestation du processus électoral du Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’Ivoire
   maliweb.net
Lors du conseil des ministres du 15 mai 2024, le Ministre de la jeunesse, Abdoul Kassim Fomba, a informé le conseil, du démarrage du processus de mise en place des organes du Conseil national de la jeunesse – CNJ. Le ministre Fomba a notamment indiqué que, « les statuts et règlement intérieur du Conseil national de la jeunesse ont été relus par une commission tripartite composée de représentants de l’Etat, de leaders des organisations de la Jeunesse et de la société civile, conformément aux recommandations des États Généraux de la Jeunesse » « Le processus de mise en place des organes a déjà commencé par la création de la commission nationale de mise en place des organes du Conseil national de la jeunesse qui aura ses démembrements au niveau communal, régional et la Diaspora », a-t-il précisé. C’est ainsi, la Commission de Mise en Place du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ) diaspora section Côte d’ivoire a vu le jour mais malheureusement le président de cette commission a été décrié par les membres du bureau sortant dirigé par Niafogo Abdoul Kadir qui le considère comme juge et partie de sa proximité avec un candidat qu’il a fait élu de force ou de gré. Il nous revient également que six candidats ont tous contesté le processus électoral et le pire ils ont retiré leurs candidatures en informant les autorités consulaires du Mali en Côte d’Ivoire à travers une lettre d’explication d’exprimer leur profonde contestation quant au déroulement du processus électoral et demandent une reprise d’une nouvelle élection du Conseil national de la jeunesse diaspora Côte d’ivoire. En croire les candidats pour les différents postes électifs du Conseil National de la Jeunesse du Mali en Côte d’Ivoire, de nombreuses irrégularités constatées remettent en cause la transparence et l’équité de cette élection, et les obligent, avec regret, de retirer purement et simplement du processus. Contestation du processus électoral et retrait de leurs candidatures Les différents candidats ont constaté que les changements non officiels des directives après avoir déposé leurs candidatures conformément à la lettre de cadrage N° 0002/P- CNMP/CNJ du 31 octobre 2024, car ils ont été informés, de manière informelle, le jeudi 5 décembre 2024 aux environs de 14h, que leurs dossiers étaient incomplets. II les a été demandé par le Président National de la Commission de Mise en Place du Conseil National de la Jeunesse du Mali (CNJ) de se référer à l’article 73 stipulant l’obligation d’être mandaté par une structure de jeunesse. Cette exigence n’a été accompagnée d’aucun message officiel abrogeant ou modifiant la lettre de cadrage initiale. Ils désavouent que cette même commission qui leur demande de se référer à l’article 73 n’a elle-même pas respectée plusieurs points de cet article. Encore, le samedi 7 décembre, cette même commission les fait savoir qu’en cas d’égalité des voix, le plus âgé est désigné Président et que ce sont les textes qui prévoyaient cela, chose que nous n’avons vu nulle part dans les textes. Toutes les candidatures de leurs adversaires ont été validées alors que tous leurs délégués sont issus des démembrements des bureaux CNJ au niveau des communes ou des régions pourtant tous les bureaux du CNJ sont dissous. Exigences tardives et non prévues par les textes quelques heures après, la commission a imposé une nouvelle directive exigeant que chaque candidature soit accompagnée d’une liste de 20 personnes. Cette exigence, absente des textes régissant le processus, les a obligés à fournir des efforts supplémentaires pour respecter cette condition malgré eux dans des délais extrêmement courts. Aussi, ils évoquent le manque de transparence sur les candidatures jusqu’au vendredi 6 décembre, ils n’ont pas eu accès à la liste des candidatures validées et rejetées. À 21h07, ils ont été interpellés par le Président de la Commission à ce sujet, mais ce dernier les a invités à se rapprocher du Rapporteur. Ce n’est finalement que le samedi 7 décembre, à 6h59, jour même de l’élection, que la liste les a été communiquée. Rejets non motivés de candidatures car à la consultation de cette liste tardive, ils ont constaté que sept (7) de leurs candidatures ont été rejetées sans qu’aucun motif explicatif ne soit fourni.  Car pour eux ce manque de clarté enfreint les principes élémentaires de transparence et d’équité qui devraient encadrer un processus démocratique. Ces irrégularités ont entravé leur capacité à participer de manière équitable à ce processus électoral, et ils ont déploré l’absence d’une gestion rigoureuse et respectueuse des principes démocratiques. Par conséquent, ils ont demandé une explication détaillée et écrite des motifs ayant conduit au rejet des sept (7) candidatures concernées ; une justification officielle des modifications et exigences ajoutées au cours du processus sans communication préalable aux candidats ; une réflexion approfondie sur les dysfonctionnements observés afin de garantir à l’avenir un processus inclusif, équitable et transparent.  Une clarification officielle des bases légales ayant permis la validation des candidatures émanant des sous-sections aux mandats expirés ; une révision complète et impartiale du processus électoral afin de garantir un cadre équitable et transparent pour tous les candidats et enfin une reprise des élections Car face à ces manquements graves, ils ont pris la décision de se retirer du processus électoral pour préserver leur intégrité et protester contre ces injustices. Ils espèrent que leurs préoccupations seront prises en compte afin d’améliorer les prochaines élections et de restaurer la confiance des candidats et des jeunes maliens établis en Côte d’Ivoire. Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net