Le Conseil de la Concurrence indique que les prix à la pompe pour le gasoil et l'essence ne sont pas directement influencés par le cours du pétrole brut, mais par les indices internationaux des produits raffinés, appelés "Platts". Dans son rapport pour le deuxième trimestre 2024, le Conseil explique que les coûts d'achat et les prix de cession ont suivi une tendance baissière, bien que les baisses du coût d’achat soient parfois plus importantes que celles répercutées à la pompe.
Les neuf entreprises de distribution couvertes par le rapport ont presque intégralement répercuté les baisses des coûts d’achat sur les prix de vente, avec des réductions de 0,66 DH/L pour le gasoil et de 0,33 DH/L pour l’essence. Cependant, les cotations CIF – le coût, assurance et fret – ont montré des baisses légèrement supérieures pour ces deux produits.
Le rapport souligne aussi que le coût d’achat des carburants inclut les coûts de transport, les fluctuations des devises, ainsi que diverses taxes et frais appliqués lors de l'importation. Ces coûts sont pondérés pour évaluer le prix moyen de cession national, permettant un suivi précis de l'évolution des prix.
Aucun nouvel opérateur n’a intégré le marché au deuxième trimestre 2024, et le nombre d’acteurs disposant d’un agrément pour la distribution reste à 35 depuis octobre 2023. Les neuf entreprises concernées par l’accord avec le Conseil s'engagent à un suivi trimestriel pour assurer une transparence accrue.
Le Conseil rappelle que ces engagements font partie d’une série de sept engagements visant à améliorer la transparence et la régulation du marché des carburants au Maroc, conformément aux accords transactionnels signés avec les entreprises distributrices du secteur.
M.Ba.
Image Une : Légende : Le Conseil de la Concurrence indique que les prix à la pompe pour le gasoil et l'essence ne sont pas directement influencés par le cours du pétrole brut, mais par les indices internationaux des produits raffinés, appelés "Platts". Dans son rapport pour le deuxième trimestre 2024, le Conseil explique que les coûts d'achat et les prix de cession ont suivi une tendance baissière, bien que les baisses du coût d’achat soient parfois plus importantes que celles répercutées à la pompe.
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