De la poésie pour faire entendre les voix des jeunes soudanais !

« Soudan, souviens-toi. » de Hind Meddeb  DNES à Marrakech: Mohamed Nait Youssef Un film poétique. Fort. Emouvant. Un périple. Une quête de la liberté, de la dignité, de l’égalité, de la justice, de la vie. « Soudan, souviens-toi. » de la réalisatrice Hind Meddeb braquant les lumières sur un épisode clé de l’histoire contemporaine du Soudan la transition de... L’article De la poésie pour faire entendre les voix des jeunes soudanais ! est apparu en premier sur ALBAYANE.

De la poésie pour faire entendre les voix des jeunes soudanais !
   press.ma
« Soudan, souviens-toi. » de Hind Meddeb  DNES à Marrakech: Mohamed Nait Youssef Un film poétique. Fort. Emouvant. Un périple. Une quête de la liberté, de la dignité, de l’égalité, de la justice, de la vie. « Soudan, souviens-toi. » de la réalisatrice Hind Meddeb braquant les lumières sur un épisode clé de l’histoire contemporaine du Soudan la transition de la dictature militaire à un gouvernement civil dans ce pays africain déchiré par les guerres et les révoltes, a été projeté, lundi 02 décembre, dans le cadre de la compétition officielle du festival international du film de Marrakech. « Ma mère est marocaine et le Maroc est mon pays préféré. Pour moi, la projection de mon film au Maroc a une portée symbolique forte. », a révélé la réalisatrice du film quelques minutes avant la projection de son film.    En effet, dans ce documentaire de 76 minutes, Meddeb a ainsi continué son aventure de réalisatrice en documentant les cris et les appels des jeunes souffrant de l’oppression. A vrai dire, il y avait un commencement à ce projet cinématographique qui s’est inspiré de son œuvre précédente « Paris Stalingrad » (2019) quand la réalisatrice avait filmé un jeune poète d’origine soudanaise. Visiblement, la magie de la poésie, la force du verbe, la transmission et la puissance de la parole y sont pour quelque chose. « En 2016 je vivais à Paris où il y avait beaucoup de jeunes soudanais qui vivaient comme des réfugiés, et c’est là où j’ai découvert ce pays. J’ai rencontré un poète qui s’appelait Souleymane et des amis soudanais m’ont proposé de visiter ce pays parce qu’ils ne pouvaient pas y aller. », a-t-elle confié. Ainsi, la réalisatrice a trouvé une poésie dans la langue, une forme de résistance et de résilience qu’elle avait incarnée par le biais des images. Toutefois, dans le film, on découvre en premier plan la lutte des jeunes soudanais qui brisent le silence et aspirent à un avenir lumineux. Une lutte essentiellement par les mots, les paroles et la poésie. Faire entendre les voix des femmes… Par ailleurs, Hind Meddeb a mis l’accent sur les jeunes femmes qui apportent dans le film, un regard critique sur la situation et qui demandent plus de liberté et d’égalité. Elle leur a donné la parole pour faire entendre leurs voix au monde. En outre, dans une atmosphère troublée, instable et violente, la poésie et la résistance ont été au cœur de l’œuvre et du vécu des jeunes résistants qui ont réclamé la démocratie, la justice et un gouvernement citoyen. Ces jeunes incarnés dans le film dans la période de la révolution et des manifestations n’avaient que les chants et les mots pour dénoncer l’injustice. Soudan, terre de lumière et de bonté, le Soudan de la révolution a été porté à l’écran par Hind Meddeb pour faire entendre la voix des jeunes.  L’article De la poésie pour faire entendre les voix des jeunes soudanais ! est apparu en premier sur ALBAYANE.