« L’atelier marque une étape importante dans la consolidation du dispositif national de lutte contre la criminalité économique et la délinquance financière », a indiqué Yahiya Ba, représentant du PNUD, partenaire financier. L’atelier, a rappelé le représentant du PNUD, a lieu dans le cadre du projet LUCCEI 2 qui vise à renforcer les capacités des institutions étatiques dans la prévention et la lutte contre la corruption.
« Les citoyens maliens attendent une justice ferme, qui combat réellement l’impunité et l’enrichissement illicite », a déclaré Daouda Sissoko, représentant le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme à l’ouverture de l’atelier. En décembre 2024, le Mali s’est doté d’un nouveau Code pénal qui consacre la confiscation des biens des mis en cause même sans condamnation formelle. « Cette mesure novatrice permet d’agir contre l’impunité financière en ciblant les biens suspectés d’être issus d’activités criminelles », a expliqué Daouda Sissoko.
Sur la base de la nouvelle législation pénale, l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC) a été créée. Selon le représentant le ministre de la Justice, l’ARGASC agit sous mandat de la justice et constitue ainsi un levier efficace à la disposition de tous les acteurs de la chaîne pénale, magistrats, officiers de police judiciaire et greffiers.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net