Dénonciation des VBG: ‘‘Maakun Bana’’ ou briser le silence

‘’Maakun Bana’’ qui signifie ‘’le silence est fini’’ en Bamanankan, est une plateforme innovante de l’Association Jeuness’Art permettant aux victimes de violences basées sur le genre(VBG) de partager leurs témoignages. Cette Plateforme digitale vient d’être lancée pour six mois, ce lundi 14 octobre 2024, par l’Association Jeuness’Art, à Banankabougou, avec une contribution financière de l’Ambassade […]

Dénonciation des VBG: ‘‘Maakun Bana’’ ou briser le silence
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‘’Maakun Bana’’ qui signifie ‘’le silence est fini’’ en Bamanankan, est une plateforme innovante de l’Association Jeuness’Art permettant aux victimes de violences basées sur le genre(VBG) de partager leurs témoignages. Cette Plateforme digitale vient d’être lancée pour six mois, ce lundi 14 octobre 2024, par l’Association Jeuness’Art, à Banankabougou, avec une contribution financière de l’Ambassade du Canada et de la Jeuness’Art elle-même, à hauteur d’environs 12 millions de francs CFA. C’est le représentant de l’Ambassade du Canada, Youssouf KEITA qui a procédé au lancement officiel de cette Plateforme’ ’Maakun Bana’’, en présence du Président de l’Association Jeuness’Art, Aboubacar CAMARA ; de la Chargée à la Communication de l’Association Jeuness’Art, Fatoumata Seydou TRAORE ; ainsi que plusieurs autres invités de marques. ‘’Maakun Bana’’, selon les initiateurs, vise à briser le silence autour des violences souvent taboues, tout en offrant un espace sécurisé pour exprimer et sensibiliser la communauté, à travers l’art et le slam. De son coté, Aboubacar CAMARA a soutenu qu’avec le soutien du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), son Association s’est engagée à promouvoir les droits humains et à protéger les plus vulnérables. Il a soutenu que le projet ‘’Maakun Bana relevons les injustices pour les éradiquer’’, est financée à environs 12 millions de FCFA mobilisés par le Fonds canadien d’initiatives Locales et l’Association Jeuness’Art. Il a indiqué que ‘’Maakun Bana’’ vise à combattre les violences basées sur le genre (VBG) et à travers l’utilisation de l’art particulièrement le slam, poésie et de la technologie pour une durée de six mois. Pour sa part, Fatoumata Seydou TRAORE a déclaré que l’application ‘’Maakun Bana’’ est téléchargeable sur Play store et Google Play. Par ailleurs, elle a fait savoir que le témoignage est très facile à faire sur les violences basées sur le genre. Elle a révélé que la Jeuness’Art a plusieurs option pour faire le témoignage en cas de violences basées sur le genre. Elle a révélé que les victimes peuvent envoyer à la Jeuness’Art, des images de violences ou des vocaux ou encore des écrits, à travers cette application ‘’Maakun Bana’’. Quant au Coordinateur du Fonds canadien Youssouf KEITA, il a fait savoir que cette cérémonie de lancement de l’Application ‘’Maakun Bana est l’une des activités du projet ‘’ Maakun Bana, révélons les injustices pour les éradiquer’’, initié par l’Association jeuness’Art avec l’appui de l’Ambassade du Canada au Mali, à travers le Fonds canadien d’initiatives Locales (FCIL). Ensuite, il a expliqué que ce projet fait partie des 11 projets que l’Ambassade du Canada soutient cette année 2024, dans le cadre du Fonds canadien d’initiative Locales. Le représentant de l’Ambassade canadienne au Mali, dans son discours, a annoncé que le projet ‘’ Maakun Bana, révélons les injustices pour les éradiquer’’ a été sélectionné à la suite d’un long processus mettant en compétition plus de 200 projets. Le coordinateur Youssouf KEITA a soutenu que l’Ambassade du Canada est fière d’accompagner ce projet qui se propose de contribuer à la sensibilisation du public, à soutenir les victimes du VBG et à promouvoir la justice et les droits humains à travers l’initiatives artistiques et technologique innovantes. Il a expliqué que le Fonds canadien d’initiatives Locales est un programme conçu pour appuyer les projets à petite échelle et à fort impact dans les pays en développement comme le Mali et le Niger. Aux dires de Youssouf KEITA, les violences basées sur le genre restent une problématique persistante dans le pays, malgré les efforts déployés par les autorités nationales et les organisations de la société civile malienne. Par SABA BALLO