Dette intérieure du Mali : le gouvernement s’engage à payer 200 milliards, soit 5,25% du montant total

La dette intérieure du Mali ne cesse de croître. Au 31 décembre prochain, elle atteindra la somme de 3 813 milliards de FCFA, soit 56.6% de la dette publique du pays. Ce jeudi 17 octobre 2024, au cours d’une rencontre avec les opérateurs économiques, le ministre de l’Economie et des Finances a donné une bonne […]

Dette intérieure du Mali : le gouvernement s’engage à payer 200 milliards, soit 5,25% du montant total
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La dette intérieure du Mali ne cesse de croître. Au 31 décembre prochain, elle atteindra la somme de 3 813 milliards de FCFA, soit 56.6% de la dette publique du pays. Ce jeudi 17 octobre 2024, au cours d’une rencontre avec les opérateurs économiques, le ministre de l’Economie et des Finances a donné une bonne nouvelle concernant la dette intérieure.  « Quand vous vous endettez, vous devez payer », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Alousseni Sanou. Aux côtés de son homologue de l’Industrie et du Commerce, et face aux opérateurs économiques, le ministre Sanou a annoncé le paiement de 200 milliards FCFA de la dette intérieure. Aujourd’hui, a regretté le ministre Sanou, il n’y a « pas d’appui budgétaire » de l’extérieur. Une situation qui crée un énorme déficit budgétaire (682 milliards en 2024). « Les 200 milliards vont permettre de restaurer la trésorerie des entreprises », a salué Moussa Alassane Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce. La somme va aussi permettre, selon le ministre Diallo, aux opérateurs économiques de régler la facture des banques. Au plan national, « cette décision de paiement va relancer la machine économique du Mali », a assuré le ministre du Commerce. Le paiement de la somme de 200 milliards FCFA débute dès cette semaine du 21 octobre. Elle se poursuivra jusqu’à la fin décembre 2024. Selon le président du Conseil national du patronat du Mali, le paiement est une bonne nouvelle pour l’entreprenariat et l’investissement. « Que la dette soit totalement épongée pour que les entreprises puissent passer de 1 000 milliards d’impôts à 10 000 milliards FCFA », a souhaité Mossadeck Bally.   Mamadou TOGOLA/maliweb.net