Disparition de la fille de Djibril Bassole à Ouaga : Ses proches, inquiets, appellent à l’aide

Mme Bagayoko Yasmine Bassolé, la fille de l’ancien ministre Burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé (proche de l’ex président Blaise Compaoré) a été enlevé en pleine rue dans la capitale burkinabé par des hommes cagoulés dans un véhicule banalisé. Près de 6 mois après ce rapt, ses proches sont toujours sans nouvelle d’elle et leur […]

Disparition de la fille de Djibril Bassole à Ouaga : Ses proches, inquiets, appellent à l’aide
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Mme Bagayoko Yasmine Bassolé, la fille de l’ancien ministre Burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé (proche de l’ex président Blaise Compaoré) a été enlevé en pleine rue dans la capitale burkinabé par des hommes cagoulés dans un véhicule banalisé. Près de 6 mois après ce rapt, ses proches sont toujours sans nouvelle d’elle et leur inquiétude grandit. C’est pourquoi, en cette veille du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, sa famille, ses proches et collaborateurs lancent un appel à l’endroit de tous ceux qui sont engagés pour le respect des droits des femmes à se manifester pour retrouver saine et sauve Yasmine. Demain samedi 8 mars, le monde va célébrer la journée internationale des droits des femmes ; cette célébration se fera sans Mme Bagayoko Yasmine Bassolé, privée de ses droits les plus fondamentaux.  En effet, il y a environ 6 mois cette dame a été enlevée dans une rue de Ouagadougou au Burkina Faso par des hommes cagoulés dans un véhicule banalisé à sa sortie d’une hospitalisation dans une clinique ouagalaise. Son mari et ses deux enfants (de 7 et 4 ans) ont assisté, impuissants, à ce rapt le 16 septembre 2024. Depuis lors, silence radio sur le sort de la fille de l’ancien ministre Djibril Bassolé. “Une dame de cœur, très engagée pour le bien être des femmes, des filles et des enfants. Elle a toujours fait parler son cœur à titre privé ou à travers le Lions club Amazone Ouaga. Elle s’est énormément engagée pour la mobilisation de fonds dans le cadre d’un don à l’hôpital pédiatrique de Ouaga pour les enfants atteints du cancer. On aurait aimé qu’elle soit là avec nous ce 8 mars 2025”, témoigne une de ses proches. Une autre de poursuivre : “En cette journée du 8 mars, nous demandons aux autorités du Burkina Faso, garantes de la protection physique de tous les Burkinabé, de témoigner de leur engagement pour le respect des droits des femmes à faire la lumière sur cet enlèvement.” Avant d’inviter le président de la Transition du Mali, le général d’Armée Assimi Goïta, en tant que président de la Confédération de l’AES de porter une attention particulière à ce dossier auprès de son ami et frère le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. “Nous espérons que les plus hautes autorités de l’AES  s’impliqueront à la retrouver saine et sauve car elle a une santé très fragile. Elle est aussi une mère de famille avec des enfants de moins de 10 ans et elle a un époux, des parents, des collaborateurs qui sont tous dans l’angoisse. Depuis près de 6 mois ses proches n’ont aucune information sur l’identité des auteurs de son enlèvement, ni les motifs, encore moins son lieu de captivité”, a ajouté la même source.              Kassoum Théra