Donald Trump lance les expulsions par avion militaire, 538 migrants clandestins ont été arrêtés

La Maison Blanche a annoncé la mise en œuvre d’une opération de déportation de grande envergure, suite à l’investiture de Donald Trump pour son second mandat. Selon Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration, 538 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés et plusieurs centaines d’entre eux ont été expulsés du pays par avion militaire. Ces arrestations […]

Donald Trump lance les expulsions par avion militaire, 538 migrants clandestins ont été arrêtés
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La Maison Blanche a annoncé la mise en œuvre d’une opération de déportation de grande envergure, suite à l’investiture de Donald Trump pour son second mandat. Selon Karoline Leavitt, porte-parole de l’administration, 538 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés et plusieurs centaines d’entre eux ont été expulsés du pays par avion militaire. Ces arrestations sont qualifiées d’« immigration criminelle illégale » et incluent des individus jugés particulièrement dangereux, tels qu’un terroriste présumé, des membres du gang Tren de Aragua, ainsi que plusieurs personnes condamnées pour des crimes sexuels envers des mineurs. L’opération est la plus vaste du genre dans l’histoire des États-Unis, un fait que l’administration Trump met en avant pour illustrer son engagement envers la lutte contre l’immigration illégale. « Promesses faites, promesses tenues », a affirmé Leavitt. Ce programme de déportation fait suite à des déclarations précédentes de Tom Homan, l’ancien directeur de l’agence fédérale de contrôle de l’immigration et des douanes (ICE), qui avait prédit des arrestations massives à travers le pays. « Chicago n’est qu’un endroit parmi d’autres », avait-il précisé à Fox News, insistant sur le fait que l’opération toucherait de nombreuses villes américaines. Le président Donald Trump avait fait de l’immigration illégale une priorité lors de sa campagne présidentielle, promettant une action forte contre les migrants sans papiers. Dès son investiture, il a mis en place plusieurs décrets visant à stopper l’afflux de migrants, notamment un « état d’urgence national » à la frontière avec le Mexique, accompagné du déploiement de troupes. Le président a également insisté sur la déportation des « étrangers criminels », un terme générique qui englobe divers types de délinquants, de ceux ayant commis des délits mineurs à ceux ayant des antécédents criminels graves. Selon les estimations officielles, environ 12 millions de migrants vivent actuellement aux États-Unis sans papiers, contribuant de manière significative à l’économie du pays. Parmi ceux-ci, près de 425 000 ont un casier judiciaire, dont 13 000 pour homicide, selon l’ICE. L’administration Trump se base sur ces chiffres pour justifier sa politique de déportation. En comparaison, sous la présidence de Joe Biden, les expulsions annuelles sont passées de 80 000 à environ 35 000. Cependant, l’opération a également suscité des inquiétudes. À Newark, une ville proche de New York, le maire Ras J. Baraka a dénoncé des descentes d’agents des services d’immigration qui ont procédé à des arrestations, y compris de citoyens américains, sans présenter de mandat légal. Cet incident soulève des questions sur la légalité et l’éthique des méthodes utilisées dans cette opération de déportation. Senenews