La BMCI accompagne l’association Al Amana dans le développement de ses actions en faveur de l’inclusion financière des personnes n’ayant pas accès aux financements proposés par les établissements financiers.
Financement vert : Il s’agit du premier financement du genre sur le marché national. Il s’inscrit dans une volonté plus large de la BMCI de soutenir des initiatives qui favorisent la croissance économique tout en préservant l’environnement et en contribuant à une économie plus verte, inclusive et durable.
Une première dans le secteur de la microfinance au Maroc. Une opération inédite vient d’être initiée par la BMCI.
La banque annonce la mise en place d’une solution de financement innovante au niveau national en faveur d’Al Amana, association spécialisée dans le microcrédit. Il s’agit en effet d’un financement inclusif durable (Inclusive and Sustainability Linked financing, ISLF+) de 200 millions de dirhams qui vient renforcer l’engagement de la banque en faveur de l’inclusion financière et du développement durable. La BMCI accompagne, ainsi, l’association Al Amana dans le développement de ses actions en faveur de l’inclusion financière des personnes n’ayant pas accès aux financements proposés par les établissements financiers. «Le développement de ce nouveau financement marque une étape significative dans la stratégie de développement durable et d’inclusion financière de la BMCI.
Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de soutenir des initiatives qui favorisent la croissance économique tout en préservant l’environnement et en contribuant à une économie plus verte, inclusive et durable. Il est le fruit de fortes synergies au sein de la BMCI et de l’équipe microfinance du Groupe BNP Paribas», indique la BMCI dans son communiqué.
Et de préciser : «Avec plus de 27 ans d’expertise dans la microfinance, Al Amana poursuit sa mission visant à permettre l’accès au crédit aux micro-entreprises et aux très petites entreprises (TPE), tout en intégrant des actions concrètes pour répondre aux défis environnementaux».
Dans le cadre de ce financement, un dispositif d’évaluation des risques climatiques dans le secteur agricole sera mis en place par Al Amana. La finalité étant de renforcer la résilience des micro-entreprises face aux effets du changement climatique. Ce dernier se veut être un enjeu clé pour le développement durable du Maroc. L’association bénéficiera par ailleurs d’un accompagnement pour la montée en compétences de ses commerciaux sur ce volet par le JuST Institute, une entité à but non lucratif dont la mission est de développer une finance à la fois inclusive, favorable à la biodiversité et permettant de lutter contre le changement climatique.
A noter qu’Al Amana Microfinance figure parmi les acteurs clés du secteur de la microfinance au Maroc. Avec un réseau dynamique de 647 agences dont 264 en zones urbaines et périurbaines, 296 en zones rurales et 87 agences mobiles desservant les zones rurales les plus enclavées, l’association met à la disposition de sa clientèle une offre complète de services financiers inclusifs.
Citons dans ce sens le financement, le transfert d’argent et la micro-assurance. La palette d’offres d’Al Amana comprend également des services non financiers, incluant des programmes de formation et un accompagnement à la commercialisation. Le but étant de renforcer les compétences des entrepreneurs et de les aider à développer leur activité en consolidant ainsi son rôle en tant que catalyseur de l’inclusion financière et du développement économique durable au Maroc.