E-commerce au Maroc : le chiffre d'affaires culmine à 22 milliards de dirhams en 2023

Avec un chiffre d’affaires atteignant 22 milliards de dirhams en 2023 et une croissance annuelle de 30 % sur les cinq dernières années, le commerce électronique marocain se positionne comme un pilier stratégique de l’économie nationale. Le commerce électronique au Maroc connaît une expansion rapide, affirmée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers. En 2023, ce secteur a généré un chiffre d’affaires impressionnant de 22 milliards de dirhams, marquant une progression annuelle de 30 % sur les cinq dernières années. Pour soutenir cette croissance, un arsenal juridique encadre ce type de commerce, notamment des lois concernant la protection des consommateurs, la sécurité des transactions électroniques et la cybersécurité. Plusieurs textes sont en cours de révision au Secrétariat Général du Gouvernement, visant à adapter la législation aux besoins croissants du secteur.

E-commerce au Maroc :  le chiffre d'affaires culmine à 22 milliards de dirhams en 2023
   lopinion.ma
Avec un chiffre d’affaires atteignant 22 milliards de dirhams en 2023 et une croissance annuelle de 30 % sur les cinq dernières années, le commerce électronique marocain se positionne comme un pilier stratégique de l’économie nationale. Le commerce électronique au Maroc connaît une expansion rapide, affirmée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers. En 2023, ce secteur a généré un chiffre d’affaires impressionnant de 22 milliards de dirhams, marquant une progression annuelle de 30 % sur les cinq dernières années. Pour soutenir cette croissance, un arsenal juridique encadre ce type de commerce, notamment des lois concernant la protection des consommateurs, la sécurité des transactions électroniques et la cybersécurité. Plusieurs textes sont en cours de révision au Secrétariat Général du Gouvernement, visant à adapter la législation aux besoins croissants du secteur. Ryad Mezzour a également souligné l’importance du contrôle sur les plateformes en ligne. « Toutes les marchandises commercialisées en ligne font l’objet d’une surveillance stricte pour garantir la sécurité des consommateurs et le respect des normes », a-t-il déclaré. Les autorités interviennent en cas de dysfonctionnement ou d’infractions constatées, tout en imposant des droits de douane sur les importations pour protéger les opérateurs locaux. En 2022, 4.500 commerçants ont bénéficié de formations spécifiques liées au e-commerce, et 118 start-ups ont été accompagnées par un incubateur à Benguerir. Ces initiatives témoignent, selon le responsable gouvernemental, de la volonté du gouvernement de promouvoir les compétences dans ce domaine, tout en favorisant l’émergence d’un écosystème entrepreneurial dynamique. Selon l’indice de la CNUCED sur le commerce électronique entreprise-consommateur, le Maroc occupe la sixième place en Afrique, derrière Maurice, l’Afrique du Sud, la Tunisie, le Nigeria et le Kenya. À l’échelle mondiale, il se classe au 90ème rang, d’après EcommerceDB. Les projections pour 2027 sont optimistes : les revenus devraient atteindre 31 milliards de dirhams. Actuellement, le paiement en ligne domine le marché, représentant 48 % des recettes, suivi par les produits de mode (20 %), les jouets (12,3 %), et les appareils électroménagers (10 %). Malgré ces avancées, le secteur fait face à des défis, notamment les pratiques frauduleuses et la nécessité d’améliorer davantage l’infrastructure numérique. Cependant, les efforts soutenus pour moderniser le cadre réglementaire, former les acteurs et attirer les investissements devraient permettre au Maroc de renforcer sa compétitivité sur la scène internationale.