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En l’espace de 48 heures, trois événements, trois marques de confiance envers le Maroc exprimées par des partenaires de taille, en l’occurrence la Banque mondiale et l’Union européenne. Cette dernière, dont le commissaire au Voisinage était en visite à Rabat, a renouvelé son accompagnement et son appui indéfectible au Maroc en tant que partenaire clé avec une vision claire traduite en des politiques, programmes et plan d’action rigoureusement déployés et suivis. En attestent, entre autres gestes de reconnaissance, les 190 millions d’euros injectés par l’Europe en appui au programme mis en marche au lendemain du séisme d’Al Haouz. Un an après ce drame, les instances européennes ont pu mesurer la rapidité et la réactivité dont ont fait preuve les pouvoirs publics et la fermeté avec laquelle ils ont assuré le déploiement des aides. Pour ceux qui connaissent la rigueur des instances européennes quant à l’encadrement légal et administratif des lignes de financement, il est évident que c’est là une reconnaissance du sérieux et de la fiabilité de la démarche marocaine. A 24 heures d’intervalle, ce fut au tour de l’autre institution, en l’occurrence la Banque mondiale, d’annoncer son accompagnement en faveur de l’Observatoire national du développement humain (lire article en page 7) pour le suivi et l’évaluation des politiques sociales, d’un côté, et de l’autre un appui financier conséquent de presque 2,5 milliards DH au programme national pour la collecte des déchets ménagers qui a des ramifications sociales et humaines évidentes. Qu’ils soient financiers, techniques ou autres, l’accompagnement durable et l’engagement d’institutions internationales majeures sont assurément de nature à conforter le Maroc dans ses choix et ses visions.