Sur les soixante-quatre (64) ans de souveraineté nationale, votre hebdomadaire a vingt (20) ans, ce qui signifie que L’Inter De Bamako est un acteur clé de la démocratie malienne qui a trente-deux (32) ans. Durant vingt (20) ans, l’équipe rédactionnelle du journal a dénoncé les tares de la gouvernance, analysé les décisions prises, critiqué et proposé des solutions. Parfois, nous avons sonné le tocsin concernant le système de gouvernance.
Le Mali est un pays atypique en matière de gouvernance ? Depuis le coup de 1968, notre pays est dans système qui change d’hommes, mais n’a jamais changé de système de gouvernance caractérisé par le népotisme et le clientélisme. Cela fait cinquante-six (56) ans que les différents régimes ou présidents qui se succèdent au pouvoir ne font que copier le vieux système de gouvernance légué par le Comité militaire de libération nationale (CMLN). Or, il existe dans notre pays une insolente, une incroyable stabilité politique qui confine à l’ennui.
Chercher les raisons de cette instabilité renvoie à la lecture de l’histoire politique du Mali, mais aussi à l’ambition des chefs de partis qui restent en stand-by sur leur starting-block en attendant leur heure. Quand on connaît notre pays et la limite de ses ressources, on saisit très bien les raisons pour lesquelles les dirigeants de l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA) ne voulaient pas d’un système de développement qui laisserait une catégorie de citoyens organiser l’exploitation des autres. Deux (02) raisons étaient à l’origine de leur optimisme renaissant la lucidité et l’honnêteté dont ils bénéficiaient auprès de la population. L’équipe dirigeante de l’US-RDA a donné des gages dans la recherche des moyens susceptibles de redresser la situation économique du pays.
Cinquante-six (56) ans après (1968-2024), la situation du pays est très difficile et complexe à tous les niveaux. Surtout, sur les plans politique et économique et le reste ne peut que suivre. Le fanatisme et la corruption font que l’intérêt national de la nation et l’avenir du Mali ne préoccupent personne. Chaque homme politique ou chef militaire tend absolument à se servir et à servir sa base ou les intérêts des «siens». Il me semble que nous évoluons vers une catastrophe.
La racine d’une mauvaise gouvernance est la corruption et ses ramifications: malversations financières, détournements de deniers publics. cinquante-six (56) après la chute du père de l’indépendance (Modibo Keïta), la corruption a ruiné tous les régimes successifs. Et ces régimes sont appelés par les économistes des régimes de «kleptocrates». Le détournement de fonds publics n’est plus l’exception. L’État est affaibli par des pratiques, retirer à l’État ses prérogatives et ses biens, pour ensuite tout privatiser.
Désétatiser le gouvernement. Lorsque dans un État souverain, on privatise l’éducation nationale, la santé, le commerce, on accorde des exonérations à la pelle mêle aux opérateurs économiques, tout en sachant que à Bamako et ailleurs à l’intérieur du pays que c’est le secteur formel qui alimente le secteur informel.
Aussi, les importations dépassent les exportations. On importe tout. C’est un échec économique ? La réalité du pouvoir est entre les mains des princes du jour. Les finances publiques et celles des princes se confondent. La rumeur publique assure que la transition de 2012 était le régime d’exception le plus corrompu, ponctué de morcellement de titres fonciers déjà existant et de détournement de fonds publics (effort de guerre). Tout ceux-ci ont été rendus possible par la faiblesse de l’État, à l’absence d’un sentiment national et à la précarité des régimes politiques qui accélèrent les phénomènes de corruption. Ces pratiques ou phénomènes ont donné naissance à des fonctionnaires milliardaires qui sont une menace pour la démocratie.
À cet effet, les murmures de Bamako attestent que la fortune personnelle d’un officier militaire et ses biens immobiliers dépassent ceux de l’État. Récemment, ce sont les rapports du Bureau du Vérificateur général (BVG) et de l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite qui défraient la chronique pour une période très récente (2019-2023). 80 milliards de francs CFA de manque à gagner pour l’État. Que diantre !
L’horizon 2025 dresse un tableau assez sombre, avec un contexte de marasme économique, d’instabilité politique d’agitation sociale marqué par la montée de l’incivisme des populations, la corruption prononcée de l’administration, l’exacerbation des revendications corporatistes, la prolifération des partis politiques et des mouvements autour de personnalités préoccupées par leur propres intérêts, le laisser aller généralisé si ce n’est déjà pas commencé avec des porteurs d’uniforme qui foulent au pied les décisions de justice ou encore une justice sélective.
Un autre scénario est possible, une situation beaucoup plus catastrophique caractérisée par la régression économique, la baisse de l’aide au développement, la dégradation accrue de l’environnement, la montée du chômage, la généralisation de la pauvreté et de la mendicité.
Cinquante (50) ans après la chute du régime de l’US-RDA, le Mali cherche désespérément un président honnête, lucide et bâtisseur comme Modibo Keïta. Notre pays, situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, est un pays de vieille civilisation. Il a été successivement le berceau des empires médiaux du Soudan occidental, des royaumes bambaras de Ségou et du Kaarta. Le Mali occupe une place centrale, qui constitue à la fois un avantage stratégique et géopolitique. Nous sommes confrontés à des défis majeurs à relever: la démographie et l’urbanisation galopante, la paupérisation de sa population, la force de notre jeunesse insolente et consommatrice.
Je remercie vivement tous nos lectrices, lecteurs et partenaires qui continuent de croire à notre organe de presse. Sans vous, L’Inter de Bamako ne serait pas en vie. Nous existons grâce à vous. Nos vœux de bonne et heureuse année 2025.
Je ne saurais terminer ces lignes sans faire un clin d’œil à mon frère, Camarade, Dr Oumar Mariko. Je lui dédie ces citations:
«Il n’y a pas de pays pauvre, il n’y a qu’un système qui n’a pas réussi à gérer les ressources du pays».
«Si vous voulez conquérir un peuple, faites- en un faux ennemi que vous, puis soyez leur sauveur».
Amy SANOGO
ANNIVERSAIRE DE «L’INTER DE BAMAKO»
Ce que pensent les Maliens
À l’occasion de son 20ème anniversaire, votre hebdomadaire «L’Inter de Bamako» a donné la parole aux Maliens pour qu’ils jugent son parcours sur l’espace médiatique malien. Lisez les différents réactions.
Freddy Matar Sylla, Directeur de la publication “Mindiss”: «L’Inter de Bamako demeure un allié indéfectible de la vérité et de la démocratie, face à toutes les formes d’adversité !»
«L’Inter de Bamako, en deux (02) décennies, est un témoin privilégié de l’histoire du Mali.
Le journal incarne un esprit fait de constance, de liberté, d’engagement, de courage, de respect de la différence et de promotion des idées. Sous l’impulsion de sa fondatrice et Directrice de la publication, Amy Sanogo, “La dame de fer“, ainsi surnommée par ses confrères, a pu mettre en place une rédaction, où tous ses collaborateurs sont mus par une obligation d’informer juste et vrai, quoi que cela en coûte.
L’Inter de Bamako a abordé tous les changements majeurs de notre pays, éclairé la lanterne sur beaucoup de sujets d’intérêt, donné la parole à tous les pans de notre société et porté une certaine idée du Mali partout. C’est un titre qui s’est fait un allié indéfectible de la vérité et de la démocratie, face à toutes les formes d’adversité. C’est un journal qui n’a cessé de lutter pour un mieux-être et une meilleure construction nationale.
Aussi, faut-il admettre que Amy et son rédacteur en chef, l’incontournable Yoro Sow, ont réussi le pari de tirer les choses vers le haut pour renforcer l’offre médiatique avec un journal de qualité, devenu un journal de référence au Mali et en Afrique. Je ne peux que saluer le parcours et louer l’ensemble des personnes qui ont contribué à faire de ce journal ce qu’il est. Le chemin a pu être éprouvant, mais on ne peut qu’être fier de le voir bien haut et constant dans son esprit de départ.
Après le millier d’éditions publiées et vingt ans à s’acquitter de leurs engagements initiaux auprès des lecteurs, je ne saurais ne pas revenir sur ce qui fait la spécificité de cet hebdomadaire et ce qui fait cet esprit qui, malgré le temps, leur permet d’être toujours debout, en tant que témoin fidèle de l’actualité et de l’histoire du Mali, au jour le jour.
Les procès d’intention, les a priori et les calomnies ne peuvent pas manquer quand on choisit cette voie de la vérité et d’un journalisme objectif basé sur les faits, avec un commentaire fait de lucidité et sans complaisance. Tous ceux qui sont passés ou évoluent présentement dans la rédaction de L’Inter de Bamako peuvent témoigner de cet esprit de liberté et de démocratie à l’interne, et que traduit bien la liberté de ton de leurs articles.
Mes respects et considération à ce mastodonte de la presse malienne et à toutes ses sommités qui l’animent».
Ousmane Dao, président ASSEP: «La ligne éditoriale de L’Inter de Bamako est l’expression de convictions bien assumées»
«Le journal L’Inter de Bamako est sans doute des plus réguliers et assidus au traitement judicieux de l’information. Derrière ses vingt (20) ans, il est loisible de trouver une précieuse contribution à une saine information des citoyens maliens. Sa ligne est, de manière évidente, l’expression de convictions bien assumées. En cela, L’Inter de Bamako est loin d’être un journal de plus comme on peut aisément entendre par ces temps qui courent, marqués par une floraison de titres sans forcément apporter une valeur ajoutée.
La présence de L’Inter de Bamako dans le paysage médiatique malien est à saluer et encourager. Derrière ce remarquable travail, il y a des hommes et surtout une femme dont l’engagement pour la qualité, une presse respectable participant à l’édifice du Mali, est entier.
Joyeux anniversaire à L’Inter de Bamako. Vous faites la fierté de la presse nationale».
Mamadou Diawara, ancien député RPM de Nioro du Sahel: «Le journal a su s’adapter à l’ère du temps en résistant à tous les chocs surtout sur le plan politique»
«Bonjour,
À l’occasion du 20ème anniversaire de l’hebdomadaire L’Inter de Bamako, permettez-moi de souhaiter joyeux anniversaire à tous ceux qui inlassablement nous livrent des informations tous les jours.
De sa création à ce jour, L’Inter de Bamako s’est imposé comme un acteur majeur de la démocratie au Mali, tout en contribuant à la consolidation de la paix et à la cohésion sociale.
Le journal a su s’adapter à l’ère du temps en résistant à tous les chocs surtout sur le plan politique. Il faut noter aussi que cet hebdomadaire est un témoin privilégié de l’histoire démocratique du Mali. Nous lui souhaitons bon vent et bonne continuation».
Dr Soumana Sako, ancien Premier ministre
«Je souhaite un heureux vingtième anniversaire à L’Inter de Bamako. Bonne continuation du bon travail que votre hebdomadaire fait sur la scène médiatique, nonobstant les multiples défis liés à l’environnement (le challenge existentiel posé par le numérique, la crise énergétique, l’aversion du Malien moyen face à la lecture et son inclinaison pour ainsi dire atavique en faveur de l’oralité et du colportage de “rumeurs” sans vérification préalable et sans esprit critique, etc.».
Adama Dramé, Directeur de publication de «Le Sphinx»: «Tant qu’il y a des Maliens qui veulent être au courant des réalités de leur pays, L’Inter de Bamako vivra»
«L’Inter de Bamako souffle ses vingt (20) bougies cette année. Ce n’est pas une surprise pour moi, puisque je connais depuis des lustres sa directrice de publication, ma consœur Ami Sanogo, pour son sérieux, sa combativité, la fiabilité de ses sources et surtout ses qualités morales. D’ailleurs, c’est le cas de tous ceux qui composent la Rédaction de ce journal. Je savais que L’Inter de Bamako allait se faire un fidèle lectorat grâce à sa ligne éditoriale qui n’a pas changé durant ces vingt (20) longues années.
Tenir autant est une prouesse surtout au Mali où les pouvoirs publics font tout pour détruire les journaux avec malheureusement parfois le concours de certains confrères. Tant qu’il y a des Maliens qui veulent être au courant des réalités de leur pays, L’INTER DE BAMAKO vivra. Ceci malgré les écueils, les chausse-trapes et les énormes difficultés que traverse la presse malienne de nos jours !»
Abdou Karim Dramé, Journaliste analyste des Enjeux et innovations du développement durable, Chercheur sur les Stratégies de Croissance Accélérées. Bamako-Mali: «Hommage à un grand journal L’Inter de Bamako, un regard différent sur le Mali»
«L’Inter de Bamako ambitionne de faire vivre un journalisme affranchi de tout pouvoir et de toute pression. Critique et rigoureux, il est destiné aux personnes qui souhaitent mieux comprendre le Mali mais aussi le changer.
Ma première lettre d’opinion dans Le journal «L’Inter de Bamako» fut publiée en août 2005.
Après toutes ces années de collaboration, grâce à la très grande générosité d’Amy Sanogo, qui accepte de publier régulièrement mes textes, j’ai dû ralentir le rythme, mes activités en tant que bénévole exigeant de ma part une présence de plus en plus nécessaire. J’ai donc décidé de laisser la chance à d’autres «journalistes en herbe» d’avoir le plaisir de faire part de leurs opinions concernant divers sujets d’actualité.
C’est très jeune que j’ai eu l’honneur de faire la connaissance de celui qui a comme fonction de choisir les lettres ouvertes et les tribunes qui seraient publiées dans le journal.
En effet, nous avons tous grandi dans le même quartier, Korofina-Nord. Je m’en vais vous dire très vite, le Directeur de publication de L’Inter de Bamako s’imposait déjà très jeune par son sérieux, le respect et l’admiration. Tous ses camarades d’âge avaient peur de cette demoiselle au caractère bien trempé.
Pour preuve, au début de notre collaboration, elle exigeait que je sois présent, le jour de bouclage pour corriger mes textes.
Je lui avais alors fait part qu’avant d’envoyer un texte, je passais plusieurs heures à le fignoler, corriger d’éventuelles fautes d’orthographe et surtout, couper dans ce qui s’avérait le moins important, sachant fort bien que si j’omettais de le faire, le message se perdrait dans des détails futiles. Amy Sanogo m’avait alors dit que j’avais une «belle plume», et que c’était la raison pour laquelle elle publiait plusieurs de mes écrits.
Aujourd’hui, j’aimerais vous rendre hommage, Sister Mimi, (c’est comme cela que je l’appelle) car durant deux (02) décennie, vous avez pu maintenir à vie, un journal dans un pays devenu le cimetière de la Presse.
Cette longévité se nourrit dans la qualité des textes publiés.
En effet, les journalistes qui travaillent sont très expérimentés avec de longues années de pratiques. Les collaborateurs extérieurs sont aussi experts dans leurs domaines d’innervations.
La ligne éditoriale de L’Inter de Bamako est associée au patriotisme ouvert sur l’internationalisme et à la critique de la gabegie économique publiant «autant de journalistes que d’universitaires, d’écrivains et de chercheurs».
Porteur d’une manière de voir singulière et rigoureuse, que confortent ses nombreux collaborateurs, L’Inter de Bamako est un journal de référence de tous ceux qui veulent comprendre le Mali, mais le changer également.
Vivement à tes 120 ans dans la dignité ni soumis, ni docile, mais toujours respectueux des valeurs humaines et sociétales».
Yacouba Aliou, Enseignant-Chercheur: «L’Inter de Bamako est un journal très engagé»
«Le journal, L’Inter de Bamako est un journal très engagé. Il y a plus de treize ans que je le lis.
Je le souhaite une bonne route pour la bonne information au service des lecteurs maliens et du monde africain».
Siaka Z. Traoré, Journaliste: «L’Inter de Bamako, de mon point de vue, étanche ma soif d’une presse de gauche dans notre pays»
«Ce que je retiens des vingt (20) ans du Journal L’Inter de Bamako.
Avant tout propos, je souhaite au personnel de L’Inter de Bamako joyeux anniversaire. Comme on aime à le dire en langue bamanakan: L’Inter de Bamako, i san bè san bè, Allah ka san tiaama yira an na.
Pour dire que 20 ans dans la vie d’un être humain c’est important à fortiori pour un organe de presse. Et, vingt (20) ans, ça doit effectivement se célébrer. Merci de rappeler à nous qui sommes vos lecteurs que votre Canard a vingt (20) ans d’existence.
L’Inter de Bamako, de mon point de vue, étanche ma soif d’une presse de gauche dans notre pays. À chaque fois que je le lis les lundis, parce que je vais moi-même au kiosque, je retrouve, j’allais dire, cette version de la presse «altermondialiste».
Pour la simple raison que les articles que je lis me rappellent le combat de la gauche malienne depuis des décennies. Tenez bon, chère consœur, Mme la Directrice Amy Sanogo et votre équipe».
Chiaka Doumbia, Directeur de publication de «Le Challenger»: «L’Inter de Bamako a résisté aux assauts verbaux de feu Me Alou Diarra au tribunal de la commune au cours du procès intenté contre la Directrice de publication de L’Inter de Bamako et son rédacteur en chef, Yoro Sow le Pr Dioncounda Traoré, Président de l’ADEMA de l’époque»
Trois (03) mots me viennent à l’esprit pour commenter les vingt (20) ans d’existence de l’hebdomadaire «L’Inter de Bamako» dans le paysage médiatique: Constance, Détermination et Engagement. Pendant vingt (20) ans, le journal est observé une certaine constance dans la ligne éditoriale. L’Inter de Bamako a relevé le défi de la régularité dans un pays où les titres se créent et disparaissent à la vitesse d’un éclair. Je rends un vibrant hommage à la Directrice de publication, Mme Amy Sanogo et son équipe de rédaction. Mme Amy Sanogo est l’une des rares femmes à tenir un journal d’informations générales dans un environnement médiatique en pleine mutation avec des femmes qui préfèrent la radio ou la télévision.
Le courage et la ténacité de la grande sœur Amy et son équipe constituent une source de motivation et d’inspiration. Personnellement, j’ai mesuré ce courage et cette ténacité en 2006 si ma mémoire est bonne au cours du procès intenté contre la Directrice de publication de L’Inter de Bamako et son Rédacteur en chef, Yoro Sow par le Pr Dioncounda Traoré, Président de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) de l’époque.
Défendue par Me Amadou Tiouélé Diarra, l’équipe de «L’Inter de Bamako» a résisté aux assauts verbaux de feu Me Alou Diarra au Tribunal de première instance de la commune III du district de Bamako. Mon patron Amadou Beïdy Haïdara m’avait envoyé pour couvrir cette audience présidée par Mme Diahara Coulibaly, vice-président du Tribunal à l’époque.
Pendant vingt (20) ans, L’Inter de Bamako a joué sa partition dans la promotion des idéaux de paix et de démocratie. L’Inter de Bamako pour les prochaines années doit jouer un grand rôle dans la défense de la démocratie. C’est un défi commun pour l’ensemble de la presse malienne. Il s’agit pour nous d’amener les citoyens à faire le distinguo entre la démocratie et les mauvaises conduites d’une certaine élite dirigeante. Je profite de cette tribune pour interpeller l’ensemble de la presse face aux menaces qui pèsent la démocratie acquise de haute lutte par nos illustres devanciers.
J’encourage l’équipe de L’Inter de Bamako. Je formule le vœu ardent que L’Inter de Bamako continue à nous édifier dans un Mali démocratique.
Joyeux anniversaire au journal».
Nouhoum Keïta, Journaliste, Analyste politique: «L’Inter de Bamako, un journal de combat fidèle à sa ligne, à son identité, intransigeant sur les principes et profondément attaché à la liberté»
«À l’occasion du 20ème anniversaire du journal, je voudrais saluer son immense contribution au débat démocratique dans notre pays. C’est un journal de combat qui a toujours été fidèle à sa ligne, à son identité, intransigeant sur les principes, profondément attaché à la liberté chèrement conquise par notre peuple et ouvert à tous les courants de pensée politique, économique et social.
Le Mali se trouve à un tournant historique, où le rôle de la presse devient de plus en plus décisif. L’immense majorité des citoyens maliens exprime une demande accrue de participation à la vie politique, au débat démocratique, à la délibération politique et au contrôle citoyen.
C’est également un contexte de Transition politique, contexte extrêmement sensible, un risque permanent de désagrégation, d’émiettement voire d’atomisation de l’action collective politique et citoyenne résultant des problèmes de gouvernance interne ou des pressions, de manipulations (interne et externe) pouvant entraîner des conflits violents ou des radicalismes extrémistes et aveugles excluant tout compromis raisonnable, toute négociation et tout dialogue.
Dans ce contexte de double agression coloniale et terroriste, il y a une inflation et un manque général de fiabilité des informations dont le caractère pervers et dangereux peut déstabiliser, diviser, discréditer, accabler les institutions, les organisations et les personnes notamment à travers les fake-news, les diffamations, les attaques démagogiques et la diversion. Malheureusement, l’espace politique et médiatique est massivement envahi et dominé par des «nouveaux journalistes» ou «snipers» qui foulent au pied la déontologie professionnelle, auxquels s’ajoutent des «analystes» et «experts» autoproclamés, des «activistes», «blogueurs», «vidéastes», «animateurs» de web radio et de web tv, autres spécialistes mystificateurs.
Leur mission est de créer une situation de chaos informationnel et communicationnel propices pour maintenir les citoyens dans le brouillard, les divertir, les priver de repères solides, les empêcher d’acquérir une compréhension globale de la situation et une vision d’avenir claire et synthétique, en somme de se former leur propre opinion sur les sujets d’ordre collectif et national et de participer avec efficience au débat sur l’avenir du pays.
Dans ce contexte, le rôle du journal L’Inter de Bamako reste décisif. Bertolt Brecht le grand écrivain antifasciste et homme de théâtre allemand dans les années 1934 en Allemagne avait développé une idée géniale dans un célèbre essai circulant sous les manteaux intitulé «cinq (05) difficultés quand on écrit la vérité».
Dans cet essai, il voulait tout simplement dire que celui qui veut lutter contre le mensonge et écrire la vérité doit surmonter cinq (05) difficultés: la première, elle doit avoir le courage d’écrire la vérité, bien qu’elle soit opprimée; la deuxième; avoir l’intelligence de la reconnaitre, bien qu’elle soit tronquée; la troisième, avoir l’art de la rendre maniable comme une arme; la quatrième, avoir le jugement de la choisir et de la garder entre les mains de ceux qui la rendent efficace; la cinquième, c’est avoir la ruse de la communiquer à ceux qui sauront s’en servir.
Même si le contexte de l’Allemagne de cette époque est très différent du cas du Mali aujourd’hui, il faut dire que durant ces deux (02) décennies, la courageuse équipe de L’Inter de Bamako animée par l’infatigable et intrépide amazone Amy Sanogo, l’excellent concepteur et critique avisé Yoro Sow a fait sienne cet enseignement de Brecht. Et comme Bertolt Brecht, L’Inter de Bamako n’a ni fusil, ni couteau pour lutter contre le mensonge. Mais il a sa plume et surtout, sa conviction et sa grande confiance dans l’avenir de notre pays. Ce sont les meilleures armes !
Le journal a imposé son style, son identité, sa vision, sa voix et compte dans l’espace médiatique de notre pays. Une prouesse qu’il faut saluer à un moment où les organes d’information ne reçoivent plus de soutiens de l’État et survivent au prix d’immenses sacrifices.
L’Inter de Bamako a le courage de parler la vérité, l’intelligence de la reconnaître, l’art de la rendre maniable comme une arme, de la garder entre les mains de ceux qui la rendront efficace…
Je souhaite vivement que L’Inter de Bamako continue à entretenir cette flamme, qu’il contribue à apporter la clarté en mettant en lumière les enjeux majeurs et les défis qui se posent à notre pays, à combattre sans concession les tares de la mauvaise gouvernance à prendre une part active à la remise sur les rails et à l’approfondissement de la démocratie confisquée et dévoyée par une poignée d’oligarques qui ont foulé aux pieds les principes démocratiques et républicains depuis plusieurs décennies.
Joyeux anniversaire et bon vent !»
Mariam dite Mama Diarra, Directrice de publication «Le Rossignol»: «L’Inter de Bamako s’impose comme une tribune incontournable dans le paysage médiatique malien»
«Depuis vingt (20) ans, L’Inter de Bamako s’impose comme une tribune incontournable dans le paysage médiatique malien. Ce journal, avec sa plume audacieuse et son engagement infaillible, a su faire écho aux préoccupations, aspirations et combats des citoyens. Mais ce qui distingue véritablement L’Inter de Bamako, c’est sa capacité unique à tendre le micro à ses confrères et à enrichir le débat. Journalistes, analystes et observateurs se croisent dans ses colonnes pour confronter leurs idées et éclairer l’opinion publique.
Dans un environnement où la pluralité des voix est essentielle, L’Inter de Bamako est ce pont qui relie les divergences et nourrit la démocratie. En vingt (20) ans, il n’a pas seulement raconté l’histoire, il en a été un acteur clé.
Puissions-nous, dans vingt (20) ans encore, célébrer un journal toujours aussi libre, pertinent et indispensable. Car, L’Inter Bamako, c’est bien plus qu’un média, c’est une voix pour tous».
Ousmane Diarra, Enseignant: «L’Inter de Bamako est un espoir pour le peuple malien pour connaître la vérité et d’être informé de manière indépendante»
«Le journal L’Inter de Bamako fait partie des journaux les plus crédibles du Mali. L’Inter de Bamako donne de la bonne information. Les infos rapportées sont claires et limpide. Les journalistes de L’Inter font preuve de beaucoup de professionnalismes dans le traitement des informations.
Le dernier numéro illustre bien ce cas. Car, rares sont les journaux qui peuvent critiquer sincèrement la gestion de la transition actuelle.
Le journal L’Inter de Bamako est un espoir pour le peuple malien pour connaître la vérité et d’être informé de manière indépendante.
Car, ce n’est pas un journal alimentaire. C’est vraiment la voix des Sans voix. Joyeux anniversaire».
Hawa dite Fily Sy Savané, Panafricaniste, Socialiste, Anti- capitaliste Anti-impérialiste et Internationaliste: «L’Inter de Bamako exercice ce noble métier sans relâche, malgré les difficultés qu’il a dû endurer durant ces 20 années»
«Le Journal, L’Inter de Bamako, aura ses vingt (20) ans en ce mois de décembre 2024.
La Presse est considérée comme le quatrième pouvoir, vu son importance d’informer et d’éclairer la population sur les différents sujets de la nation et au niveau international aussi. Un Peuple informé et éclairé est un Peuple averti. Ce journal, L’Inter de Bamako exercice ce noble métier sans relâche malgré les difficultés qu’il a dû endurer durant ces vingt (20) années, mérite une attention particulière de sa bravoure.
Je vous remercie de votre courage, vous souhaite un joyeux anniversaire, bon vent pour le reste. Qu’Allah vous bénisse».
Daouda Mécouba, Enseignant: «L’Inter de Bamako est un journal en perpétuelle opposition. Il faut qu’il soit un peu docile et propose des solutions concrètes et adoptées»
«Bonjour à toutes et tous.
Je suis un ami et grand lecteur du journal hebdomadaire L’Inter de Bamako.
En effet les vingt (20) ans du journal me donnent une opportunité de dire que L’Inter de Bamako est l’un des rares journaux à conserver sa ligne. C’est pour moi, le journal de la vérité, même si cela ne plaît toujours pas au détenteur du pouvoir.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Je note ici que L’Inter de Bamako est un journal en perpétuelle opposition. Il faut qu’il soit un peu docile et propose des solutions concrètes et adoptées.
En tout cas, jusqu’à présent, personne ne peut dire que ce journal change de ligne à cause de telle ou telle faveur. Donc, en un mot, il est incorruptible pour le moment. Vingt (20) ans, c’est vraiment une vie.
Vive L’inter de Bamako pour que vive un Mali Uni fort et véridique. Votre lecteur inconditionnel Daouda MÉCOUBA, enseignant».
Faraba Dembélé, Enseignant: «Joyeux anniversaire au journal L’Inter de Bamako»
Longue vie à toute l’équipe qui, durant des années, grâce à son courage et grâce à sa perspicacité, m’a toujours mis en haleine (avec vos différentes Rubriques) en me donnant le goût à la Lecture. Je détiens toute une archive des parutions de L’Inter de Bamako.
Dr Moussa Dassé Mariko, Cardiologue: «La tendance éditoriale a toujours été constante, résistante à l’usure du temps…»
Après le coup de fil de M. Yoro SOW sollicitant un avis sur le journal L’Inter de Bamako à l’occasion du 20ème anniversaire de sa parution en tant que lecteur assidu, une autre personne, aussi amateur des colonnes du journal intervient avec des mots clés qui je pense proviendraient d’un grand intellectuel en parlant de vision prospective, corroboré par le fait que depuis plus d’une vingtaine d’années, ce journal aurait parlé haut et fort de la mauvaise gouvernance financière, tant en sachant que l’édifice allait s’effondre. Tout en argumentant de la présence de milliardaires fonctionnaires ne portant pas l’exemple, ayant pignon sur rue, les cas de marchés de gré à gré dépourvus de toute moralité et orthodoxie et souvent octroyés à la tête du client, le bradage des biens de l’État, pour ensuite dire de la nécessité de renforcement des structures de contrôle pour minimiser les dérapages entre autres. Une liberté de parole censurée chez moi. Je m’excuse.
De mon avis, il serait dit que ‘‘Heureux, celui qui ignore tout des réalités qui assaillent la société’’. Diplômés de journalisme, d’histoire et géographie, de sociologie et de droit, tel serait la quintessence de l’équipe de L’Inter de Bamako. Un lecteur dont je serais, lecteur assidu depuis mon retour de Dakar, il y a de cela environ douze ans. Une boussole qui me permettrait une analyse impartiale sinon une conviction à la croisée des chemins entre Les Échos et Info Matin.
Pour dire que le journal ne serait pas innocent, tant par la qualité, la profondeur de la forme et le contenu des écrits avec toujours la conviction que la vraie arme de dissuasion massive au-delà des armes létales serait la qualité de l’expression, qu’elle soit parlée ou écrite, pour dire que le journal en serait une arme intellectuelle, au-delà des armes militaires, qui créerait plus de dissuasion chez l’adversaire hypocrite, coriace et brigand.
Votre journal se mesure à la citation de Albert Londres: ‘‘Tremper la plume dans la plaie pour la manifestation de la vérité, même si elle fait mal’’. Une mesure étrange de la tendance éditoriale, qui aurait toujours été constante, résistante à l’usure du temps, et tel serait la marque des grands qui se mesuraient toujours par le degré de conviction, qui je pense inflexible et inaltérable.
Malgré les difficultés du moment, de tout ordre, vous auriez mis le journal à l’abri d’une presse prédatrice ‘‘qui détruirait toujours la cible, une cible désarmée et non outillée’’, pour dire que ‘‘soyons toujours capable de retenue’’, ce qui fait la marque des grands hommes, surtout que vous êtes lus et suivis à travers le monde.
Compte tenu de notre situation politico- sécuritaire, jusqu’à influencer le vocabulaire de ceux-là qui auraient la passion de nous suivre pour tel ou tel intérêt pour ne dire que la presse, la nôtre serait la voix du Mali, appelant à plus de qualité. Elle serait aussi d’une grande valeur éducative et sociale et sociétale.
Vivement les subventions gouvernementales avec plus d’appuis des pieds sur terre, un socle qui nous permettrait de lever les grands défis de l’époque, par l’équilibre retrouvé.
Dr Moussa Dassé MARIKO, Cardiologue
Ousmane Mohamed Touré, Directeur de publication Le Poing: «L’Inter de Bamako aspire au prestige et contribue à transformer une presse vassalisée, fragmentée et affaiblie par la prédominance des intérêts personnels sur les vertus collectives»
«Je suis L’Inter de Bamako, vingt (20) ans de solidité, ça se dit.
Pour Amy Sanogo, Directrice de publication de L’Inter de Bamako, je fais élever la parole à la dimension de la philosophie, ce que l’on a à dire à soi-même, aux autres et au système. Cela nous place dans le rôle privilégié d’émetteur, celui qui a l’initiative de s’exprimer avec des droits originels issus de notre capacité biologique à le faire. Après vingt (20) ans de constance et de consistance, L’Inter de Bamako s’inscrit dans une logique libertaire d’expression où l’émetteur jouit du droit de s’exprimer librement. Cette vision démocratique guide les régimes libéraux prédominants dans le monde actuel, une démocratie vieille comme les civilisations grecque et africaine. Le monde même connaît l’évolution des étapes de la communication. Nous vous épargnerons les détails, mais il est indéniable que le langage est naturel, tout comme les moyens de communication gestuels et oraux qui constituent les premiers pas vers un humain épanoui, acteur et participant de son devenir.
Le droit de s’exprimer inclut le droit de poser des questions et de rechercher la vérité, tout en reconnaissant notre droit au doute et à la tolérance de la vision d’autrui. Ce droit garantit le pluralisme tant que l’exercice de la liberté individuelle ne nuit pas aux autres ni à l’intérêt général. Ce principe, hérité du contrat social du Siècle des Lumières, est consacré dans les Constitutions et les conventions nationales et internationales. Toutefois, nous sommes conscients que notre droit d’expression n’est pas toujours effectif et peut être limité.
Oui ! Nous savons bien que nous ne pouvons pas jouir de ce droit sans une considération éthique : nous sommes astreints à une déontologie du journalisme, de la presse et de la communication. À L’Inter de Bamako, nous n’avons jamais été un média cherchant à abuser ou à nuire aux autres en bafouant leurs droits fondamentaux par l’impérialisme ou l’hégémonisme. Nous ne sommes pas des irresponsables ou des fauteurs de troubles contre la paix publique. L’Inter de Bamako (comme tous les autres confrères) respecte également ses limites juridiques : pas d’injure, de diffamation, de propos ethnicistes, xénophobes ou racistes, ni d’atteinte à la vie privée. Mais nous exigeons la protection de cette liberté, acquise grâce aux mouvements de libération nationale, notamment le mouvement démocratique de 1991. Cette liberté est garantie par l’article 19 de la Charte universelle des droits de l’homme de l’ONU, qui stipule: «Tout individu a le droit à la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit».
La protection de notre droit d’expression commence par le respect de L’Inter de Bamako comme propriété intellectuelle, une marque et une entité légale soumise à des règles de qualité pour éviter la contrefaçon et la censure. Nous, L’Inter de Bamako, ne sommes pas sous un régime autoritaire. Nous sommes responsables et justiciables. En tant que corporation, L’Inter de Bamako travaille avec des journalistes locaux et internationaux responsables de leurs propos, sans imposer un code d’interprétation. Chaque individu possède une capacité de décodage lui permettant de se conformer, de négocier, de s’opposer ou même de subvertir le sens. Les professionnels des journaux, tout en respectant le cadre juridique de leur profession, demeurent indépendants dans leur conscience. Sans être délateurs, ils démasqueront le mal et ses auteurs, tout en respectant la vérité, l’honneur, la vie privée et la présomption d’innocence.
Depuis vingt (20) ans, L’Inter de Bamako aspire au prestige et contribue à transformer une presse vassalisée, fragmentée et affaiblie par la prédominance des intérêts personnels sur les vertus collectives. Nous ne recherchons pas l’argent pour nous soumettre à une influence extérieure et délaisser nos valeurs. Nous privilégions la transparence et rejetons les compromissions. Personne ne nous fera négliger le droit de nos lecteurs, qui peuvent également nous parler, partager leurs opinions et suggestions pour faire avancer le débat. Aucun d’entre nous ne doit se croire détenteur de la vérité absolue. Le public, en tant que consommateur, mérite le meilleur de nos efforts. Nous respecterons ses attentes sans nous limiter aux sentiers battus. La dignité est aussi le droit des minorités, qui auront leur place dans nos colonnes. Nous prendrons soin de promouvoir le vrai, le moral et le sensé, en respectant les mineurs, les personnes à mobilité réduite et toutes les catégories vulnérables. Nous refuserons la «spirale du silence» évoquée par Elizabeth Noëlle-Neumann. Pour toute l’équipe de L’Inter de Bamako, nous disons tout simplement que l’obéissance au devoir est une résistance à soi-même. Feliz cumpleaños ! Joyeux anniversaire !»
Abdoulaye Traoré, Journaliste, ancien Directeur général de l’AMAP: «Vingt ans dans le secteur de la presse privée en Afrique, et particulièrement au Mali, traduit une résilience formidable que je salue»
«Il faut saluer la persévérance du journal, en premier lieu celle de la Directrice Ami Sanogo et sa détermination à faire vivre et progresser le journal tout en préservant son indépendance. Et ce, en dépit des difficultés de toute nature. Certaines fois, le journal a paru superficiel et subjectif dans ses articles et provocateur dans ses titres. Mais à tous les coups, il défendait une cause noble. Bravo donc à Ami et à sa petite équipe.
Vingt (20) ans dans le secteur de la presse privée en Afrique, et particulièrement au Mali, cela n’est pas rien. Cela traduit une résilience formidable que je salue».
L’Institut national des Arts Gaoussou Diawara
C’est fait. On y est. L’Institut national des arts (INA) a été baptisé au nom du Pr Gaoussou Diawara, acteur culturel majeur de notre pays, ancien Pr de l’INA durant plusieurs décennies.
Homme de théâtre et de l’écriture, le Pr Gaoussou Diawara a, à son actif, une cinquantaine de pièces de théâtres et de romans dont les plus emblématiques furent «L’Aube des béliers» primé au concours théâtral inter africain, «Panorama critique du théâtre Malien dans son évolution», «Moribayassa ou la parole donnée», «Le théâtre Malien de 1960 à nos jours».
Par cet acte de grande portée politique, les autorités de transition ont répondu un vœu qui me tenait à cœur. J’ai personnellement approché un ministre de la Culture sur la question, qui est resté inerte sur la question pour des questions d’orgueil personnel.
Grand Merci à l’émérite journaliste Bacary Camara, Directeur de publication du Journal ”Le phénix” qui a produit un article de presse de belle facture sur la nécessité de baptiser l’INA au nom du Pr Gaoussou Diawara.
C’est le plus bel hommage que la patrie pouvait rendre à ce digne fils du terroir.
Alpha Sidiki SANGARÉ