Evènements de Fnideq : Une youtubeuse algérienne condamnée à 8 mois de prison pour incitation

Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné, mercredi 23 octobre, à huit mois de prison la youtubeuse algérienne, dénommée S. A., accusée d’«incitation à la migration massive». Ce jugement fait suite aux événements des 14 et 15 septembre dernier à Fnideq. La ressortissante algérienne, active sur les réseaux sociaux, notamment sur «TikTok» et «Youtube», a comparu devant le tribunal de Tétouan pour «incitation à l’immigration clandestine» et «diffusion de fausses déclarations dans les médias». Elle a écopé de huit mois de prison ferme et d’une amende de 500 dirhams après avoir plaidé coupable et reconnu les faits qui lui étaient reprochés.  Encourageant des migrants clandestins à tenter de regagner l’Europe,  dimanche 15 septembre, elle avait été arrêtée en compagnie de deux jeunes marocaines, par  la gendarmerie royale dans la région de Belyounech. Rappelons que des peines d'emprisonnement ont été prononcés, le 23 septembre dernier

Evènements de Fnideq : Une youtubeuse algérienne condamnée à 8 mois de prison pour incitation
   lopinion.ma
Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné, mercredi 23 octobre, à huit mois de prison la youtubeuse algérienne, dénommée S. A., accusée d’«incitation à la migration massive». Ce jugement fait suite aux événements des 14 et 15 septembre dernier à Fnideq. La ressortissante algérienne, active sur les réseaux sociaux, notamment sur «TikTok» et «Youtube», a comparu devant le tribunal de Tétouan pour «incitation à l’immigration clandestine» et «diffusion de fausses déclarations dans les médias». Elle a écopé de huit mois de prison ferme et d’une amende de 500 dirhams après avoir plaidé coupable et reconnu les faits qui lui étaient reprochés.  Encourageant des migrants clandestins à tenter de regagner l’Europe,  dimanche 15 septembre, elle avait été arrêtée en compagnie de deux jeunes marocaines, par  la gendarmerie royale dans la région de Belyounech. Rappelons que des peines d'emprisonnement ont été prononcés, le 23 septembre dernier par la cour d'appel de Tétouan, à l'encontre de cinq personnes accusées d'incitation à la migration illégale vers le préside occupé de Sebta. Le tribunal avait condamné deux personnes à six mois de prison ferme, alors que les trois autres ont écopé de trois mois de détention. Au total, environ 150 personnes ont été appréhendées pour incitation à la migration clandestine, que ce soit directement ou via Internet.