Les étudiants en médecine mettent fin à leur mouvement de protestation, qui a duré onze mois suite à un accord conclu avec les ministères de la santé et de l’enseignement supérieur sous la supervision du Médiateur du Royaume.
Après plus de 11 mois de protestations, la crise des étudiants en médecine prend fin. Le jeudi 7 novembre, un accord a été signé entre la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et le ministère de la santé et de la protection sociale et le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, sous la supervision du Médiateur du Royaume. Cet accord a abouti au retour des étudiants concernés aux amphithéâtres et aux stages cliniques et met fin à toutes les formes de protestation qui ont été menées durant près de onze mois, allant jusqu’au boycott total des cours et des examens. Rappelons que durant près d’une année de mobilisation, la principale revendication des futurs médecins concernait la durée de formation en médecine qui est passée de 7 ans à 6 ans. A ce sujet et en vertu de l’accord qui a été signé, il a été décidé de fixer la durée à 7 ans pour les quatre promotions (5e, 4e, 3e et 2e années) précédant la publication de la décision ministérielle de 2023. La durée de formation est de 6 ans pour la promotion 2023-2024 avec une année optionnelle et augmentation du volume horaire. Dans le procès-verbal figurent également la levée des sanctions infligées à tous les étudiants, le retour des bureaux des étudiants et la reprogrammation de sessions exceptionnelles pour leur permettre de passer les examens. Dans un communiqué publié vendredi, l’Institution du Médiateur du Royaume a indiqué : «Ce résultat reflète les efforts conjoints déployés par toutes les parties concernées et traduit la coordination fructueuse entre l’Institution et le reste des intervenants, permettant ainsi de créer un climat propice au dialogue, favorable à l’instauration de la confiance, à l’échange et au rapprochement des points de vue, ce qui a abouti à des solutions garantissant une réponse constitutionnelle et juridique efficace et réaliste aux revendications exprimées depuis le début des formes de protestation». L’Institution a également souligné l’importance des efforts déployés pour aboutir à ce règlement, tout en appelant les parties concernées à poursuivre le dialogue serein dans le cadre de relations basées sur la confiance et la bonne foi, de sorte à garantir la qualité de la formation médicale, à contribuer à l’amélioration du secteur de la santé dans notre pays, à développer le système de santé et à consolider sa souveraineté nationale. De même, elle appelle l’ensemble des intervenants à trouver un terrain d’entente pour le renforcement de la confiance entre les parties concernées et à jeter des ponts de communication continue entre elles. L’objectif étant de mettre en œuvre ce qui a été convenu au service de la formation médicale et de la faculté publique dans le Royaume.