Hausse de 8,2% de la collecte bancaire à fin septembre

Elle s’est établie à 1.224,4 milliards de dirhams Dépôts : Cette collecte est constituée en grande partie des dépôts des ménages. Ces derniers se sont établis à 900,3 milliards de dirhams, en progression de 6,1 % au moment où les dépôts des entreprises non financières se sont améliorés de 15,6 % pour atteindre les 220,4 milliards de […]

Hausse de 8,2% de la collecte bancaire  à fin septembre
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Elle s’est établie à 1.224,4 milliards de dirhams Dépôts : Cette collecte est constituée en grande partie des dépôts des ménages. Ces derniers se sont établis à 900,3 milliards de dirhams, en progression de 6,1 % au moment où les dépôts des entreprises non financières se sont améliorés de 15,6 % pour atteindre les 220,4 milliards de dirhams. Les dépôts bancaires poursuivent leur trend haussier. Au neuvième mois de l’année, la collecte s’est accrue de 8,2% pour atteindre les 1.224,4 milliards de dirhams. Cette collecte est constituée en grande partie par les dépôts des ménages. Ces derniers se sont établis à 900,3 milliards de dirhams, en progression de 6,1%, dont 208,3 milliards de dirhams détenus par les Marocains du monde. Se référant aux dernières données livrées par Bank Al Maghrib, les dépôts des entreprises non financières se sont améliorés de 15,6% pour atteindre les 220,4 milliards de dirhams. Dans les détails, le taux de rémunération des dépôts à 6 mois a marqué une hausse de 19 points de base passant de 2,73 à 2,92%, tandis que celui des dépôts à 12 mois est resté quasiment au même niveau que le mois précédent, soit 2,52%. En parallèle, le taux minimum de rémunération des comptes d’épargne a été fixé à 2,48% pour le deuxième semestre 2024, soit une baisse de 26 points de base par rapport au semestre précédent. Pour ce qui est des crédits bancaires, l’encours global s’est redressé de 4,9% en glissement annuel se situant autour de 1.137,1 milliards de dirhams. Se référant à Bank Al-Maghrib, le crédit aux entreprises non financières privées a marqué, en glissement annuel, une hausse de 2% reflétant la progression de ses principales composantes. On relève dans ce sens une hausse de 9,4% des crédits à l’équipement et de 1,6% des facilités de trésorerie. On relève également un accroissement de 3,3% des prêts à la promotion immobilière. De même, les crédits accordés aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 1,1%. Cette progression est portée par la hausse de 1,5% des prêts à l’habitat et de 1,1% de ceux à la consommation. Par ailleurs, le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi sa progression. Il s’est établi à 23 ,8 milliards de dirhams après 20,9 milliards de dirhams une année auparavant. Il est à noter que les banques ont indiqué des critères d’octroi inchangés aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour ceux à la consommation au deuxième trimestre 2024. Se référant à l’enquête menée par Bank Al Maghrib, la demande aurait augmenté, tant pour les prêts à la consommation que pour ceux à l’habitat. Pour ce qui est des taux appliqués aux nouveaux crédits, ils ressortent, au troisième trimestre 2024, globalement en quasi-stagnation, à 5,92%, avec un repli à 4,76% pour les prêts à l’habitat et une hausse à 7,06% pour les crédits à la consommation. Du côté des entreprises, l’enquête sur les conditions d’octroi de crédit au titre du deuxième trimestre 2024 laisse apparaître que les critères auraient été maintenus inchangés pour les crédits de trésorerie et à l’équipement. Ils se seraient, en revanche, durcis pour les prêts à la promotion immobilière. Par taille d’entreprise, ils auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les TPME que pour les grandes entreprises. Pour ce qui est de la demande, les banques déclarent une hausse pour tous les objets de crédit et pour toutes les tailles d’entreprises, Grande Entreprise et TPME. De même, l’enquête de conjoncture de BAM indique que l’accès au financement bancaire, au troisième trimestre 2024, a été jugé « normal » par les industriels. Par ailleurs, le coût du crédit aurait été en stagnation selon 83% des entreprises industrielles. Notons qu’au troisième trimestre, les taux appliqués aux nouveaux crédits ont reculé à 5,33%. Ils se sont établis à 5,14% pour les Grandes Entreprises et à 5,74% pour les TPME.