« Il faut renouer avec la charge révolutionnaire du militantisme », observe Johan Faerber, docteur en littérature

Verbe issu de la Révolution française, qui en démilitarise l’usage, « militer » a connu son heure de gloire dans le combat citoyen visant à porter une vision du monde en plus d’œuvrer à sa transformation. Mais ce mot est aujourd’hui renvoyé soit à une forme de passéisme, soit à une radicalité présentée comme déraisonnable. Pour Johan Faerber, auteur de « Militer. Verbe sale de l’époque », il « faut résister » à ces discours et « la littérature peut jouer un rôle pour se réarmer ».

« Il faut renouer avec la charge révolutionnaire du militantisme », observe Johan Faerber, docteur en littérature
   humanite.fr
Verbe issu de la Révolution française, qui en démilitarise l’usage, « militer » a connu son heure de gloire dans le combat citoyen visant à porter une vision du monde en plus d’œuvrer à sa transformation. Mais ce mot est aujourd’hui renvoyé soit à une forme de passéisme, soit à une radicalité présentée comme déraisonnable. Pour Johan Faerber, auteur de « Militer. Verbe sale de l’époque », il « faut résister » à ces discours et « la littérature peut jouer un rôle pour se réarmer ».