Une génération à part exigeante et regardante par rapport aux valeurs de l’entreprise et ce qu’elle offre en dehors du salaire.
Perception : C’est ce qu’il ressort de la dernière enquête initiée par Stagiaires.ma, première plateforme de recrutement de jeunes au Maroc, et réalisée auprès de 5.703 jeunes (dont 70% d’étudiants) sur leur perception des labels RH. Retour sur les principales tendances.
La principale motivation des auteurs de l’enquête est de mettre en exergue des enseignements clés pour les entreprises qui souhaitent attirer des talents attentifs à la qualité de l’environnement de travail.
Il ressort déjà de cette enquête que «80% des répondants affirment avoir déjà entendu parler des Labels RH, témoignant d’une reconnaissance significative auprès d’une génération en pleine formation ou fraîchement diplômée. Toutefois, 21% des sondés déclarent ne pas en avoir connaissance, laissant entrevoir une marge de progression pour les organismes de labellisation et les employeurs misant sur ces certifications afin d’attirer les jeunes talents». La notoriété est là mais elle n’est pas universelle, on l’aura compris. Les proportions parlent d’elles-mêmes. «68% des personnes familiarisées avec les Labels RH les considèrent comme un «gage de qualité», rassurant quant à la culture d’entreprise, au bien-être et aux engagements sociétaux. Néanmoins, 22% y voient avant tout un argument marketing, et 10% se montrent indifférents ou sceptiques. Un signal clair : malgré une réputation plutôt positive, le label n’est pas systématiquement perçu comme un critère infaillible», rapportent les auteurs de l’enquête.
Et c’est ainsi que «64% des répondants se disent plus enclins à postuler dans une entreprise labellisée. Toutefois, 26% estiment que ce critère reste secondaire par rapport à d’autres éléments fondamentaux (rémunération, perspectives d’évolution, etc.), et 10% se disent indifférents. Les Labels RH ne supplantent donc pas les priorités majeures des candidats».
Autre pourcentage intéressant, celui des 72% des jeunes interrogés qui réclament davantage de transparence pour justifier l’obtention d’un Label à travers des témoignages de salariés, des enquêtes internes ou des indicateurs chiffrés. Seuls 28% considèrent en effet qu’«un label reconnu se suffit à lui-même». Concrètement, la génération Z veut des garanties tangibles, incitant les employeurs à communiquer au-delà de la simple certification. Interrogés sur leurs priorités pour choisir un futur employeur, les répondants placent en tête l’ambiance & la culture interne (71%), suivi de la rémunération et avantages (64%). Le troisième critère important étant les Labels RH et la réputation officielle dont jouit l’entreprise qui recrute (42%). Enfin, la localisation de l’entité et la flexibilité arrivent en quatrième position avec 39% des répondants.
En définitive, cette étude révèle une perception nuancée des Labels RH par la génération Z . La reconnaissance de ces notions est globale et représente un réel potentiel d’attractivité.
Cela dit, les jeunes exigent de la transparence et des actions tangibles pour accréditer la crédibilité du label objet de l’enquête. L’analyse des résultats de l’enquête a permis aussi de comprendre que la culture d’entreprise, la rémunération et les perspectives d’évolution l’emportent encore sur le critère du label.
Et par effet induit, il a été clairement dit dans cette enquête que «pour conquérir la nouvelle génération, les entreprises doivent donc aller au-delà d’une simple collection de distinctions : il leur faut bâtir une communication authentique et démontrer, par des faits, la qualité de leur environnement de travail et de leur engagement sociétal».
Tout est dit. A bon entendeur salut.