Journalisme sensible au conflit et Lutte contre l’esclavage : L’OIT arme des journalistes

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) à travers son projet de lutte contre l’esclavage au Mali, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé du 12 au 13 novembre à Sévaré (Mopti) un atelier de formation sur le journalisme sensible au conflit, et la lutte contre l’esclavage et la traite des personnes. Cet atelier […]

Journalisme sensible au conflit et Lutte contre l’esclavage : L’OIT arme  des journalistes
   maliweb.net
L’Organisation Internationale du Travail (OIT) à travers son projet de lutte contre l’esclavage au Mali, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé du 12 au 13 novembre à Sévaré (Mopti) un atelier de formation sur le journalisme sensible au conflit, et la lutte contre l’esclavage et la traite des personnes. Cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des professionnels de médias dans le traitement des sujets sensibles, notamment en période de conflits ainsi que les sujets relatifs à l’esclavage et les pratiques assimilées. Durant deux jours, une vingtaines de participants venus de Kayes, Ségou, Bamako et Mopti ont été édifiés sur les techniques de reportage sensible au conflit et les concepts de l’esclavages, de traite des personnes ainsi que la productions des émissions interactives de qualité sur le fléau. Ibrahim Cissé, Coordinateur de l’OIT, dans son discours d’ouverture, a souligné l’important rôle des acteurs  des médias dans cette lutte. Il a également indiqué l’excellent partenariat de son projet avec les médias dans cette lutte qui connaît de nos jours de bon progrès. Quant au représentant de l’URTL, Sory Traoré, il a invité les participants à tirer profit de cette formation pour bien aborder les sujets sur l’esclavage.  Il a vivement remercié les organisations pour cette initiative en faveur des journalistes et animateurs de radios. En effet, bien que des progrès juridiques aient été réalisés, l’esclavage, notamment la traite des personnes demeure un problème sous nos cieux. Au  terme de la formation, les participants se sont réjouis de l’opportunité et se sont engagés à mettre en pratiques les connaissances acquises pour plus contribuer à la lutte contre l’esclavage au Mali. « Je suis très heureuse d’avoir participer à cette session qui nous a beaucoup appris sur les instruments juridiques, la traite des personnes ainsi que les autres formes de travail forcé. Grâce à cette formation, j’ai compris que l’ignorance peut conduire à des pratiques d’exploitation dans notre société. A la suite de cette formation, je compte désormais sensibiliser les auditeurs afin que cesse toutes ces formes d’exploitation », a témoigné Roky Ouédraogo, animatrice –radio à Sévaré. Khadydiatou SANOGO