Kara Solama, charge des projets du CGS de l’école Donteme de Djicoroni Para : “Nous avons un problème d’insécurité dans notre école”

Le chargé des projets du Comité de gestion scolaire (CGS) de l’école publique Dontomé, Kara Solama tire la sonnette d’alarme sur l’insécurité grandissante dans ce groupe scolaire situé à Djicoroni para en Commune IV du district de Bamako. Selon lui, l’école se trouve sous la menace des groupes de jeunes du quartier qui viennent toujours […]

Kara Solama, charge des projets du CGS de l’école Donteme de Djicoroni Para : “Nous avons un problème d’insécurité dans notre école”
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Le chargé des projets du Comité de gestion scolaire (CGS) de l’école publique Dontomé, Kara Solama tire la sonnette d’alarme sur l’insécurité grandissante dans ce groupe scolaire situé à Djicoroni para en Commune IV du district de Bamako. Selon lui, l’école se trouve sous la menace des groupes de jeunes du quartier qui viennent toujours perturber la quiétude des élèves et les enseignants. K Solama affirme que l’école Donteme était souvent envahie par certains groupes de jeunes du quartier qui prennent des excitants de tout genre et menacent les gardiens. Ils harcèlent toujours les deux gardiens de l’école. L’un des gardiens a dû quitter son travail après avoir été tabassé et attaché par ces jeunes. Même les enseignants ne sont pas épargnés, leurs cours ont été souvent perturbés. “Cette situation a fait que beaucoup de parents ont préféré amener leurs enfants dans des écoles privées”, a-t-il déploré. A l’entendre, pour faire face à cette situation, le CGS a initié un projet de sécurisation de l’école qui vise à rehausser les murs de clôture derrière les fenêtres exposées à l’extérieur de l’école. Et aussi avec la menace terroriste qui pèse sur la capitale, le CGS compte initier un autre projet de sensibilisations des élèves, des parents d’élèves, ainsi que des enseignants pour plus de dénonciations des comportements suspects en vue d’aider les autorités. Kara Solama explique qu’en dehors de l’insécurité, l’école connaît aussi beaucoup d’autres difficultés, notamment au niveau des tables bancs. “Pour étudier, il faut des tables bancs et l’école manque cruellement de tables bancs”, dit-il. Il rappellera que lors des examens de cette année, le bureau avait du mal à installer confortablement certains candidats à cause du mauvais état des bancs. “C’est une montagne de problèmes que nous avons malgré notre volonté de bien travailler“, a laissé entendre M. Solama. Pour la rentrée de cette année, le bureau n’a pas encore reçu le fonds Adars. Malgré tout, on lui demande de préparer la rentrée. A cet effet, le chargé des projets lance un appel aux personnes de bonne volonté et à tous ceux qui peuvent les aider à faire face à cette situation qu’ils vivent. “Les écoles publiques souffrent énormément aujourd’hui et elles méritent d’être accompagnées”, a-t-il conclu. Ibrahima Ndiaye