L’objectif de l’organisation communautaire est de s’assurer que les indicateurs de l’Indice de sécurité humaine (ISHC) reflètent pleinement les réalités de la région de l’Afrique de l’Ouest.
La Direction de l’alerte précoce de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a organisé une session de travail le 29 novembre 2024 à Abuja, au Nigeria, pour examiner et approuver son indice de sécurité humaine (ISHC).
La session visait à affiner les indicateurs de l’ISHC pour s’assurer qu’ils reflètent pleinement les réalités de la région de l’Afrique de l’Ouest, souligne le communiqué parvenu ce mardi à APA.
L’ISHC est conçu pour surveiller la vulnérabilité et la résilience de la sécurité humaine dans cinq domaines thématiques : le crime et la criminalité, la santé, l’environnement, la sécurité et la gouvernance.
Ses objectifs sont notamment de mesurer les niveaux de sécurité humaine, de soutenir l’élaboration de politiques, de renforcer la responsabilité des gouvernements et d’attirer les investissements et les partenariats.
« L’indice de sécurité humaine de la CEDEAO que nous développons n’est pas seulement un outil, mais un cadre stratégique pour relever les défis multidimensionnels auxquels notre région est confrontée. Il s’agit d’une pierre angulaire pour l’action, qui associe des informations fondées sur des données à des interventions tangibles et efficaces », a indiqué la Directrice par intérim de l’alerte précoce de la Commission de la CEDEAO, Dr Onyinge Nkechi ONWUKA, citée par la note.
Madame Onwuka a noté qu’en s’appuyant sur l’ISHC, l’organisation communautaire vise à approfondir la compréhension des principaux moteurs de l’insécurité humaine, à améliorer sa capacité à évaluer les vulnérabilités et les mécanismes de résilience. De même, elle cherche à soutenir les prévisions quantitatives et l’analyse prédictive afin de conduire une planification de la réponse efficace et bien formée.
Les discussions au cours de la session de travail se sont concentrées sur l’affinement des dimensions et sous-dimensions de l’indice afin de s’assurer qu’il capture de manière adéquate les défis auxquels sont confrontés les États membres de la CEDEAO, renseigne le document.
Les participants ont également passé en revue le cadre existant afin de mieux servir les décideurs politiques, la société civile et les autres parties prenantes.
La session a rassemblé des représentants clés de diverses directions de la CEDEAO, y compris le maintien de la paix et la sécurité régionale, les affaires politiques, la planification stratégique, le suivi et l’évaluation, le développement humain et les affaires sociales, ainsi que certains partenaires.
ARD/te/APA