La France, le Maroc et l’Algérie

Aujourd’hui la France subit de plein fouet la triste réalité de ces menaces : des influenceurs algériens, installés sur le sol français, publient des vidéos innommables, prônant la violence, voire la mort, sans aucune pudeur ni déontologie. La France est hélas en train de vivre -et en même temps de comprendre- ce que le Maroc […]

La France, le Maroc et l’Algérie
   aujourdhui.ma
Aujourd’hui la France subit de plein fouet la triste réalité de ces menaces : des influenceurs algériens, installés sur le sol français, publient des vidéos innommables, prônant la violence, voire la mort, sans aucune pudeur ni déontologie. La France est hélas en train de vivre -et en même temps de comprendre- ce que le Maroc subit avec l’Algérie. Pendant bien longtemps – trop longtemps- la France s’est laissée piéger par un double chantage de l’Algérie: celui basé sur le passé colonial où l’Algérie n’a cessé de culpabiliser les Français (oubliant qu’elle est indépendante depuis 63 ans) et l’autre utilisant l’immigration installée dans l’Hexagone. Ce «chantage à la diaspora» étant le plus funeste et dangereux car de fait jetant la suspicion sur l’ensemble de la communauté algérienne immigrée et même plus largement sur l’ensemble des Maghrébins, victimes de l’amalgame. Aujourd’hui la France subit de plein fouet la triste réalité de ces menaces : des influenceurs algériens, installés sur le sol français, publient des vidéos innommables, prônant la violence, voire la mort, sans aucune pudeur ni déontologie. Pire alors que ces «influenceurs» ont été arrêtés et que l’un d’entre eux a été expulsé, le régime algérien refuse de le laisser entrer sur son sol. Créant ainsi une situation invraisemblable et contraire à tout droit international puisque l’expulsé n’est que de nationalité algérienne, ne possédant que le passeport algérien, devenant ainsi un apatride ! Lamentable de voir à quel point les «caporaux» sont en train de faire payer à la France sa reconnaissance de la marocanité de nos provinces du Sud. Car le président Macron, lassé de ses vaines tentatives de nouer avec l’Algérie des rapports apaisés, et convaincu de la justesse de notre cause, a effectivement fait ce pas auquel l’appelaient nombre de politiciens français et le peuple marocain. Hélas donc la France vit ce que le Maroc subit depuis des années, dans la vraie vie bien sûr, mais aussi sur le Web où des «mouches» à la solde du régime ces soi-disant créateurs de contenu inondent les réseaux sociaux d’insultes à notre égard. Vulgaires, odieux, menaçants, mensongers, orduriers… des milliers de publications nous injurient : nos institutions sacrées, l’ensemble du peuple marocain, nos personnalités publiques, artistes, sportifs… tout est cible pour ces malfaisants de l’Internet. Qui a oublié ce qu’a dit ce ridicule chroniqueur Mehdi Ghezzar nous traînant dans la boue et s’en prenant de façon honteuse à notre compatriote André Azoulay, ce qui avait entraîné une réaction vigoureuse de la part de notre société civile : «Lorsqu’on touche à un Marocain, C’est tout le Maroc qui se lève !» Or ce chroniqueur avait pignon sur rue, disposant même de son micro dans l’émission «Les grosses têtes» jusqu’à ce qu’il s’avère qu’il était le porte-parole de la campagne électorale de Tebboune en France… Hélas je crains que la France ne soit pas au bout de ses déboires, lorsque l’on voit que nombre d’interrogations se font jour quant au rôle suspect de la Mosquée de Paris. Les liens entre le Maroc et la France ne sont nullement basés sur la rancune, la rancœur, l’amertume, l’esprit de «vengeance», ils sont des liens humains, historiques dont le respect et l’amitié sont les maîtres mots, les nouvelles générations d’Algériens sont biberonnées à la haine de la France et du Maroc, alors que cette jeunesse mériterait bien autre chose… Le Maroc hélas a les voisins qu’il a, la France, pays plus qu’ami, a fait le choix de la justice, de la raison et du cœur en se prononçant -par la voix du président Macron- sur la souveraineté marocaine de notre Sahara, le présent et le futur montreront que ce choix était le bon, celui de l’Avenir. Vive l’amitié franco-marocaine !