La RD Congo, la Tunisie, la Tanzanie et le Botswana disent adieu à la compétition: Les disqualifiées quittent la scène sur de bonnes impressions

En dépit de leur échec, les malheureuses sélections ont malgré tout marqué cette 13ème édition de la CAN chacune à sa propre manière. Alors que les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2024 se profilent, quatre sélections ont tiré leur révérence: la RD Congo, la Tunisie, la Tanzanie et […]

La RD Congo, la Tunisie, la Tanzanie et le Botswana disent adieu à la compétition: Les disqualifiées quittent la scène sur de bonnes impressions
   aujourdhui.ma
En dépit de leur échec, les malheureuses sélections ont malgré tout marqué cette 13ème édition de la CAN chacune à sa propre manière. Alors que les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2024 se profilent, quatre sélections ont tiré leur révérence: la RD Congo, la Tunisie, la Tanzanie et le Botswana. En dépit de leur échec, les malheureuses sélections ont marqué cette 13ème édition de la CAN chacune à sa propre manière. Si leur aventure s’achève prématurément, on gardera en mémoire leurs performances et les émotions dégagées. La remontada du Botswana Lundi 14 juillet, aux alentours de 22h30, l’ambiance devait être bien morose au camp de base des Mares à Casablanca. En suspens dans la course aux quarts de finale, le Botswana a vu ses espoirs s’éteindre. La dernière place qualificative est finalement revenue au Ghana, large vainqueur de la Tanzanie (4-1), qui s’est emparé du précieux billet. Une immense déception, d’autant plus cruelle au regard de la prestation livrée par les Mares face à la Tunisie la veille. Malmenées et menées 1-0 à la pause, les Botswanaises ont trouvé les ressources pour renverser la situation et s’imposer 2-1, grâce à un mental d’acier et une solidarité exemplaire. Malgré cette élimination, elles quittent le tournoi la tête haute, fières de leur combat et déjà tournées vers les défis à venir. La frappe de Flavine Mawete Pour en parler, il faut mettre les choses dans leur contexte, tout simplement hostile. Devant Mawete, une marée rouge et verte : 21.000 supporters marocains debout, hurlant à l’unisson dans les tribunes du stade Prince Moulay Abdellah de Rabat. Ça vibre dans tous les sens. Et pourtant, Flavine Mawete ne tremble pas. D’un pas sûr et serein, elle s’avance, sans trembler, ajuste son pied gauche, ferme l’angle, et frappe. Une frappe sèche, pure, libératrice. Le ballon file, transperce l’atmosphère et fait taire, l’espace d’un instant, l’enceinte tout entière. Égalisation de la RD Congo. Silence brutal d’un stade figé. Dans ce moment suspendu, c’est tout un peuple qu’elle ramène dans le match. À 25 ans, l’ailière congolaise vient de s’offrir une place dans la mémoire du tournoi. La Tanzanie tient tête au champion en titre Elles sont passées proches du premier grand frisson de cette CAN Féminine 2024. Les Twiga Stars ont tenu tête à l’Afrique du Sud jusqu’à la 70e minute, avant l’égalisation rageuse de Bambanani Mbane (1-1). Peu misaient sur une telle prestation des Tanzaniennes considérées comme le petit poucet de leur groupe. Avant cela, les Tanzaniennes avaient frappé les premières, par Opa Clément (24e). Une avance méritée, bâtie sur une discipline tactique sans faille, un bloc compact et l’inspiration de Diana Msewa, omniprésente dans la récupération et la relance. Longtemps, les championnes d’Afrique ont buté sur la solidité tanzanienne, manquant de justesse dans les derniers mètres. Il a fallu un corner mal renvoyé et une frappe tendue de Mbane pour enfin faire sauter le verrou. Un point arraché dans la douleur pour l’Afrique du Sud. Un nul qui vaut presque une victoire pour la Tanzanie. Les fans tunisiens Quelque 1.710 kilomètres seulement séparent Tunis de Casablanca. Une distance presque symbolique, tant les Aigles de Carthage Dames ont eu l’impression d’évoluer à domicile. Dans les tribunes du stade Père Jégo, les chants en arabe, les drapeaux rouges et blancs, les klaxons et les slogans ont résonné comme dans les rues du centre-ville de la capitale tunisienne. « On a senti leur force dès l’échauffement. Ça nous a donné une énergie folle », confiait la capitaine Chaima Abbassi après le match contre le Botswana. Le 12e élément n’a jamais été aussi présent, hurlant à chaque récupération, poussant sur chaque offensive, soufflant presque sur les ballons pour les faire avancer. Recevez les dernières actualités d’Aujourd’hui Le Maroc directement sur WhatsApp