Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a attribué les retards des trains navettes et des trains à grande vitesse à des facteurs principalement externes, tels que des actes de vandalisme, ainsi qu’à des défaillances techniques affectant les équipements ferroviaires ou les trains eux-mêmes.
Dans une réponse écrite à une question parlementaire, le ministre a souligné que l'Office National des Chemins de Fer (ONCF) redouble d’efforts pour réduire les retards et atténuer leurs impacts, avec pour objectif d'améliorer la qualité des services et d'assurer le confort des voyageurs. Le ministre a indiqué que l’ONCF ne ménage aucun effort pour garantir des conditions de voyage optimales, aussi bien dans les gares qu’à bord des trains. Concernant la régularité des horaires, le taux de ponctualité des trains en 2023 a atteint 88,8 %, réparti entre l’axe Kénitra (87,1 %) et l’axe de l’aéroport (92 %). Bien que ces chiffres témoignent d’une amélioration par rapport à 2022, où la moyenne était de 89 %, des facteurs internes et externes continuent de perturber ponctuellement le trafic. Pour remédier à ces retards, des investissements significatifs ont été réalisés dans les infrastructures et les équipements, visant à accroître la capacité des trains et à minimiser les conséquences des imprévus. Le ministre a également précisé que l’ONCF dispose d’un centre de contrôle moderne permettant une surveillance en temps réel du trafic ferroviaire et une intervention rapide en cas d’urgence. En cas d’impossibilité de reprise rapide du service, des solutions de transport alternatif, comme des bus ou des taxis, sont mises à disposition pour les passagers concernés, afin de limiter les désagréments. Dans le cadre des préparatifs visant à faire face aux exigences des événements continentaux et mondiaux que le Maroc accueillera, le ministre a annoncé l’adoption par l’ONCF d’un plan de développement global. Ce programme prévoit la modernisation du parc existant et l’acquisition de nouvelles rames. Au total, 168 trains modernes seront commandés, dont 150 destinés au transport interurbain et 18 pour les extensions des lignes à grande vitesse. La réception de ces équipements est prévue entre 2027 et 2030.