Les 11 responsables politiques restent en détention

La Cour d’Appel de Bamako a rejeté mardi la demande de mise en liberté des responsables politiques, qui ont été arrêtés dans la soirée du 20 juin alors qu’ils tenaient dans un domicile privé. Ils sont accusés pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime » et mis sous mandat de dépôt le 24 juin par le […]

Les 11 responsables politiques restent en détention
   maliweb.net
La Cour d’Appel de Bamako a rejeté mardi la demande de mise en liberté des responsables politiques, qui ont été arrêtés dans la soirée du 20 juin alors qu’ils tenaient dans un domicile privé. Ils sont accusés pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime » et mis sous mandat de dépôt le 24 juin par le Tribunal de grande Instance de la Commune V du district de Bamako. A titre de rappel, les 11 leaders politiques sont : Moustapha DICKO et Yaya SANGARÉ (Adema-PASJ), Amidou MAÏGA (RPM), Abderhamane KORERA (ASMA-CFP), Moulaye HAÏDARA (PDES), Samba COULIBALY (NEMA), Mamadou TRAORÉ (UNION), Laya Amadou GUINDO (ADRP), Mohamed Aly BATHILY (M5RFP-MALI KURA), Mamadou TRAORÉ dit Le Roi (ALTERNATIVE POUR LE MALI), Malley CAMARA (CNDR). Leur arrestation est intervenue dans un contexte marqué par la suspension des activités politiques par le gouvernement. Une décision dénoncée en son temps par les partis politiques et regroupements politiques signataires de la déclaration du 31 mars. Malgré la levée de la mesure de la suspension par le gouvernement, les 11 responsables politiques restent à prison. Le procès en appel de Etienne Fakaba renvoyé au 02 décembre Dr Etienne Fakaba Sissoko Initialement prévu au 11 novembre, le jugement en appel de l’universitaire Etienne Fakaba Sissoko est renvoyé au 02 décembre prochain. Pour rappel, Etienne Fakaba Sissoko est depuis sept mois en détention, suite à la publication d’un livre dans lequel il dénonce la « propagande » dans la communication des autorités de transition. Arrêté et accusé de « atteinte au crédit de l’Etat, injures, propos et fausses nouvelles mensongèrement attribués à des tiers faites de mauvaise foi et de nature à troubler la paix publique », l’économiste avait été condamné en mai à deux ans de prison dont un prison ferme par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité. Son avocat Maître Ibrahim Marouf Sacko parle d’un acharnement judiciaire contre son client. Rassemblées par Anne Marie Soumouthéra