Les États-Unis quitteront l’Otan à moins que les États alliés ne contribuent davantage financièrement, a lancé Donald Trump dans un entretien accordé à NBC News dont des extraits ont été diffusés dimanche.
“S’ils paient leurs factures et qu’ils nous traitent de manière juste, la réponse est ‘tout à fait, je resterai dans l’Otan’”, a déclaré le futur président américain, avant de répondre: “Tout à fait” à la question de savoir s’il envisageait de quitter l’Alliance atlantique dans le cas contraire.
Moins d’argent pour l’Ukraine
Donald Trump a par ailleurs affirmé que l’Ukraine devait s’attendre à “probablement” moins d’aide des États-Unis à son retour au pouvoir, dans cette interview diffusée dimanche mais enregistrée avant sa rencontre samedi à Paris avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “Oui, probablement, bien sûr”, a répondu le futur président américain à la question de savoir si l’Ukraine devait se préparer à une diminution de l’aide des États-Unis lorsqu’il prendra ses fonctions le 20 janvier, avant de réitérer qu’il tentait de mettre un terme au conflit avec la Russie.
Immigration
Donald Trump a également déclaré qu’à son retour au pouvoir, il s’efforcerait d’expulser des États-Unis l’ensemble des immigrés en situation irrégulière. “Je pense que nous devons le faire, et c’est dur, c’est une chose très compliquée à faire”, a-t-il répondu à la question de savoir si son projet était bien d’expulser au cours de ses quatre années de mandat toutes les personnes présentes aux États-Unis de manière illégale.
Droit du sol
En outre, le futur président tentera de mettre fin au droit du sol aux États-Unis dès le premier jour de son retour à la Maison-Blanche, le 20 janvier, après avoir fait de l’immigration le thème majeur de sa campagne. “Vous savez que si quelqu’un pose un pied, juste un pied (…) sur notre territoire: ‘Félicitations, vous êtes désormais un citoyen des États-Unis d’Amérique’”, a-t-il dénoncé — alors que le droit du sol aux États-Unis concerne en réalité les personnes nées sur le territoire — avant d’ajouter: “Nous allons y mettre fin parce que c’est ridicule”. Interrogé sur la question de savoir comment il abrogerait ce droit inscrit dans la Constitution, Donald Trump n’a pas apporté de précision.
Consommation
En revanche, il n’a pas pu “garantir” que les prix à la consommation n’augmenteraient pas pour les ménages américains comme conséquence des droits de douane qu’il compte appliquer, tout en réitérant être un “fervent partisan” de cette politique économique. “Je ne peux rien garantir”, a déclaré le républicain à la question de savoir s’il pouvait garantir que les familles américaines n’auraient pas à payer plus, avant de préciser que selon lui les droits de douane “ne coûtent rien aux Américains”.
Source: https://www.7sur7.be/