Les syndicats forcent l’Exécutif à revenir au dialogue

Droit de grève Khalid Darfaf Le projet très controversé portant sur l’exercice du droit de grève, adopté il y a quelques jours par la Chambre des représentants est loin de faire l’unanimité et de répondre notamment aux revendications des Centrales syndicales qui ont monté au créneau contre le gouvernement et pour exiger son amendement. D’ailleurs,... L’article Les syndicats forcent l’Exécutif à revenir au dialogue est apparu en premier sur ALBAYANE.

Les syndicats forcent l’Exécutif à revenir au dialogue
   press.ma
Droit de grève Khalid Darfaf Le projet très controversé portant sur l’exercice du droit de grève, adopté il y a quelques jours par la Chambre des représentants est loin de faire l’unanimité et de répondre notamment aux revendications des Centrales syndicales qui ont monté au créneau contre le gouvernement et pour exiger son amendement. D’ailleurs, les syndicats représentés au niveau de la Chambre des Conseillers, ont décidé de faire bloc à ce projet en le considérant comme une loi restrictive. Les syndicats accusent l’Exécutif de vouloir les mettre devant le fait accompli, en imposant son agenda par la force de sa majorité. Cependant, lors de la réunion de la Commission de l’enseignement et des affaires culturelle et sociale relavant de la Chambre des conseillers, qui s’est tenue, lundi 6 janvier2025, Younes Sekkouri, ministre l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences a dû faire marche arrière, en étant dans l’impossibilité de présenter son exposé autour du sujet. Il faut dire que les discussions étaient intenses entre les membres de la dite commission et  dont les représentants des syndicats ont exigé de faire retourner le projet à la table des négociations.                         La résistance affichée par les Conseillers issus des syndicats a poussé le ministre de tutelle de revoir sa copie, en programmant, à partir du mardi 7 janvier 2025,  un nouveau round de négociations avec les partenaires sociaux en vue d’écouter leurs revendications et peaufiner,  par conséquent, la mouture approuvée au sein de la Première chambre du Parlement.  Selon nos sources, le projet sera soumis à la Commission jeudi prochain avant d’être débattu dans une séance plénière le mercredi 15 janvier 2025. Afin d’endiguer le mécontentement des syndicats, le ministre a indiqué qu’autres amendements supplémentaires seront introduits sur le texte de loi.  Contacté par Al Bayane, Noureddine Soulaik, président du Groupe de l’Union marocaine du travail (UMT) a souligné que le rejet de la loi s’explique par le fait que le gouvernement s’est départi de son engagement inclus dans l’accord de la session d’avril 2024 avec les syndicats et qui stipule de soumettre au consensus  tous les lois ayant une dimension sociale.       « Malheureusement, le gouvernement a adopté une démarche unilatérale et ce  sans aucun respect de ses engagements », a-t-il regretté. Pour le militant syndical, le projet de loi dans sa version actuelle va à l’encontre de la Constitution marocaine. » Il s’agit, a-t-il insisté, « d’un projet régressif, rendant rédhibitoire l’action de la grève. » Cela étant, « une telle orientation constitue une attaque contre la classe des  travailleurs et ne faire que porter atteinte au choix démocratique du Royaume », a-t-il martelé.  L’article Les syndicats forcent l’Exécutif à revenir au dialogue est apparu en premier sur ALBAYANE.