L’Humeur : Deux chaînes et une comédienne omniprésente
Et si on fusionnait, le temps de l’actuel ramadan, SNRT et 2M ? Eh bien cela enfanterait une chaîne logiquement intitulée Boutazout TV. La comédienne est sur tous les fronts, se bat telle une dégénérée, des hauts et des bas à la clé. Est-elle à ce point incontournable, indispensable ? Pour l’instant, elle sature, gave, inonde. Les téléspectateurs n’ont qu’à nager dans son bonheur. Cette exaltation, proche de l’ivresse, lui coûte, raconte-t-on, un malaise lors de l’un des tournages des différentes séries qu’elle cumule sans compter. Ou plutôt si, mais ne nous mêlons pas des fins de mois délicats. D’autres comédiens sont mis sur une orbite similaire quoique dans une sphère d’action moindre. Dounia Boutazout, en revanche, est à elle seule un engin spatial qui scrute avec attention toutes ces étoiles filantes que les structures de production voient s’échouer derrière la vallée de l’oubli. Bifurquons sur les programmes du mois, sans malheureusement changer un avis
lopinion.ma
Et si on fusionnait, le temps de l’actuel ramadan, SNRT et 2M ? Eh bien cela enfanterait une chaîne logiquement intitulée Boutazout TV. La comédienne est sur tous les fronts, se bat telle une dégénérée, des hauts et des bas à la clé. Est-elle à ce point incontournable, indispensable ? Pour l’instant, elle sature, gave, inonde. Les téléspectateurs n’ont qu’à nager dans son bonheur. Cette exaltation, proche de l’ivresse, lui coûte, raconte-t-on, un malaise lors de l’un des tournages des différentes séries qu’elle cumule sans compter. Ou plutôt si, mais ne nous mêlons pas des fins de mois délicats. D’autres comédiens sont mis sur une orbite similaire quoique dans une sphère d’action moindre. Dounia Boutazout, en revanche, est à elle seule un engin spatial qui scrute avec attention toutes ces étoiles filantes que les structures de production voient s’échouer derrière la vallée de l’oubli. Bifurquons sur les programmes du mois, sans malheureusement changer un avis que nous ressassons depuis plusieurs éditions. Des séries taillées pour nous faire nous écrouler de rire, nous rouler par terre, la respiration en syncope et le repas ingurgité en décomposition. C’est en tout cas ce que promettent chaque année des experts en rigologie passés spécialistes des techniques de la joie de vivre et accessoirement responsables de programmes initiés dans le dessein de chasser le moribond qui sommeille en nous. Ainsi, un agrégat de chatouilles s’abat sur nos pauvres âmes qui ne demandent pas autant d’attention, qui se retrouvent au centre d’une trituration enveloppée dans une sorte de distraction rasante. Et si nous ne nous gondolons pas, c’est que les maîtres de cérémonies sont des incompris chroniques, de valeureux amuseurs mis entre les mains d’une communauté vouée à la neurasthénie et moulée dans l’opacité. Parallèlement, un pourcentage infime de productions vient rehausser un brin le niveau par des feuilletons écrits et rythmés. Alors, aimons-nous le ramadan ? Non ! Le ramadan sur les deux chaînes nationales, cela s’entend. La Boutazout TV.