Toute cette violence qui nous entoure au quotidien ! Pas seulement celle qui rythme nos ruelles, nos rues et nos artères. Mais bien au-delà et plus profondément. Nous sommes continuellement au bord de l’abîme, exagérant par moments cette force de frappe destructive à souhait. Avec cela, nous ne sommes pas mis au parfum de ce qui se dit derrière les rideaux et les portes fermées. Nous sommes certes vulnérables mais rien ne nous aide à tenir bon, à faire fi de cette démence collective qui s’abat sans différenciation. Les sentiments stimulants se disloquent à longueur de « longévité », les caresses désertent nos esprits, les bons mots pouvant donner du sens à une quelconque existence prennent le chemin de la vallée de l’oubli. Nous sommes, en fait, submergés d’un asséchement de l’amour. Et puis, nous nous emmêlons les idées et nous essayions de réparer ce qui n’est pas cassé. C’est dire la dislocation du bon sens, allant jusqu’à la perte d’une certaine force morale dont a besoin le cervelet, organe responsable de l’équilibre. Mais l’équilibre est, dans ce récit, banni par une floppée de malfaiteurs assoiffés d’un sang virtuel qui fait plus mal que celui qui coule le long d’un crâne laissé à l’ère libre. Dans cet amas de malveillance, se bousculent hommes politiques, responsables sportifs, acteurs culturels… Et les crimes intellectuels s’enchaînent, depuis longtemps. Vous marchez droit et fonctionnez avec votre cœur ? Rampez ! Vous êtes opportuniste et aimez ne rien aimer ? Gardez la tête haute ! C’est cela la véritable violence, celle qui ne cicatrise jamais. Finalement, cet agrégat d’empêcheurs de tourner en rond finit par démissionner après des années de chômage. Les vils recruteurs se tiennent toujours au coin de la rue, de toutes les rues.