TEHERAN, 9 décembre (Xinhua) — Le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref a déclaré lundi que son pays était déterminé à engager des négociations sur son programme nucléaire, mais rejetait fermement toute forme de “paiement de rançon”, selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA.
Lors d’une visite à l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), M. Aref a critiqué les menaces occidentales d’activation du mécanisme de “retour en arrière” (snapback), qui conduirait à rétablir les sanctions internationales contre Téhéran. Il a souligné que son pays souhaitait privilégier les “interactions constructives” afin d’obtenir la levée des “sanctions cruelles” qui le visent, tout en poursuivant ses “activités nucléaires pacifiques”.
M. Aref a également réaffirmé la volonté de l’Iran de rejoindre le Plan d’action global conjoint (JCPOA) signé en 2015 si les autres parties se mettent également en conformité avec l’accord. Il a souligné que l’Iran faisait preuve de transparence dans ses activités nucléaires et respectait l’accord de garanties, qui viser à assurer une utilisation pacifique par l’Iran des matières et technologies nucléaires.
Critiquant les récentes déclarations occidentales sur l’activation du mécanisme de retour en arrière, il a averti qu’une telle décision mettrait effectivement fin au JCPOA. “Notre stratégie est de répondre à toute action par une autre action”, a-t-il ajouté.
L’Iran a signé le JCPOA avec les puissances mondiales en 2015, acceptant de limiter ses activités nucléaires en échange d’un allègement des sanctions. Fin
Source: https://french.news.cn/