Sont concernés, les aéroports Marrakech Ménara, Agadir Al Massira, et Fès Saiss
Projets : L’Office national des aéroports accélère la mise en place du projet de développement des infrastructures aéronautiques. Ainsi, plusieurs chantiers sont lancés pour y parvenir. Les détails.
L’ONDA planche sur le développement des infrastructures aéronautiques de plusieurs aéroports. A ce stade, cette opération concerne l’aéroport de Tanger Ibn Batouta, l’aéroport Marrakech Ménara, l’aéroport Agadir Al Massira et l’aéroport Fès Saiss. Pour l’aéroport Tanger Ibn Batouta, le projet de développement y afférent comprend la construction d’un nouveau terminal passager d’une superficie globale de 70.000 mètres carrés avec un cœur central et une jetée permettant d’assurer l’embarquement au contact et la construction d’une nouvelle tour de contrôle. Concernant la partie relative aux infrastructures aéronautiques et routières de cet aéroport, il s’agit d’aménager un parking de véhicules. S’agissant du projet de développement des infrastructures de l’aéroport Marrakech Ménara, il compte l’aménagement extérieur, l’extension de voie d’accès et du parking véhicules ainsi que l’extension du parking véhicules côté ville. Pour ce qui est de l’aéroport Agadir Al Massira, son projet de développement inclut le réaménagement et l’extension du terminal passagers pour atteindre une superficie globale de 75.000 mètres carrés, comportant 23.800 mètres carrés de réaménagement du terminal existant et 51.200 mètres carrés d’extension. Ce chantier comprend aussi la démolition et la reconstruction des bâtiments se trouvant dans l’emprise du projet (Tour de contrôle, catering, fret et hangar de maintenance).
A cela s’ajoutent l’extension du parking avions sur 47.000 mètres carrés permettant le rajout de 4 postes moyens courriers ainsi que l’aménagement extérieur, l’extension de voie d’accès et du parking véhicule pour porter sa capacité à 2.000 places. Pour l’aéroport Fès Saiss, l’ONDA prévoit le réaménagement et l’extension du terminal passagers pour atteindre une superficie globale de 32.150 mètres carrés en Niveau 0. Le sous-sol atteindra une surface de 13.600 mètres carrés après extension. Ce projet intègre aussi l’aménagement extérieur et l’extension du parking véhicules. Sur un autre volet, l’ONDA prévoit d’automatiser les indicateurs qualité des aéroports principaux du Royaume. Pour ce faire, l’Office envisage d’installer une solution de calcul de temps de traitement, d’attente et de séjour des passagers dans une zone pilote de l’aéroport Casablanca Mohammed V ainsi que la mise en place d’une solution de calcul de temps de traitement, d’attente et de séjour des passagers au départ et à l’arrivée des aéroports de Casablanca Mohammed V (hors zone pilote), Rabat/Salé (nouvelle aérogare), Fès Saïs, Agadir Al Massira, Tanger Ibn Batouta, Oujda Angad et Nador El Aroui.
L’objectif étant de mettre en place un système permettant de mesurer les indicateurs qualité des aéroports relatifs à plusieurs aspects dont le temps d’attente, d’un passager dans un aéroport, qui se réfère à la durée pendant laquelle un passager doit patienter avant de pouvoir effectuer une action spécifique, telle que le contrôle de sécurité, l’embarquement ou la récupération des bagages. Ces indicateurs concernent aussi le temps de séjour, d’un passager dans un aéroport, qui fait référence à la durée totale pendant laquelle un passager reste à l’intérieur de l’aéroport, depuis son arrivée jusqu’à son départ. «Il englobe tous les délais et les activités auxquels le passager est confronté pendant son séjour à l’aéroport», précise l’ONDA. Ces mêmes indicateurs incluent également le temps de traitement, d’un passager dans un aéroport, qui fait référence au temps pris par le passager pour effectuer les formalités au niveau des différentes étapes et procédures requises soit avant ou après un vol. Comme indique la même source, il relève les différentes activités auxquelles un passager doit se soumettre, tels que l’enregistrement, traitement PAF (Police aux frontières), les contrôles de sécurité, les formalités douanières, l’embarquement et la récupération des bagages. «Ce système permettra la mesure en temps réel des temps d’attente, de traitement et de séjour dans les zones concernées. Il doit donner également la possibilité d’analyser l’utilisation des infrastructures aérogares, à savoir l’armement des différents postes frontaliers et les postes d’inspection et filtrage», souligne la même source.