Lutte contre l’esclavage : Les partenaires du projet DRL cogitent pour booster l’adoption de la loi

Le Bureau international du Travail (BIT), en partenariat avec Anti-Slavery International (ASI) et TEMEDT, a organisé un atelier sur l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer visant à accélérer l’adoption de l’avant-projet de loi contre l’esclavage. C’était le 16 octobre 2024 à Bamako, l’événement a réuni les partenaires de mise en œuvre du projet DRL au Mali. […]

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Le Bureau international du Travail (BIT), en partenariat avec Anti-Slavery International (ASI) et TEMEDT, a organisé un atelier sur l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer visant à accélérer l’adoption de l’avant-projet de loi contre l’esclavage. C’était le 16 octobre 2024 à Bamako, l’événement a réuni les partenaires de mise en œuvre du projet DRL au Mali.   Cet atelier avait pour objectif d’élaborer une stratégie de plaidoyer pour l’adoption et la diffusion d’une loi spécifique interdisant et  réprimant la pratique de l’esclavage au Mali. Il  s’inscrit dans le cadre du projet DRL « Lutte contre l’esclavage et les discriminations basées sur l’esclavage au Mali ». Les participants venus de différentes régions du Mali sont des acteurs de la société civile engagée dans la défense des droits de l’homme et de la lutte contre l’esclavage par ascendance regroupés au niveau de la CONALEM (coalition nationale de lutte contre l’esclavage au Mali). L’ouverture des travaux a été présidée par la représentante du ministère de la Justice, Samaké Oumou ELkhairou Niaré en présence du Coordinateur national du Projet de Lutte contre l’esclavage ainsi que le Coordinateur national de la  CONALEM, Zoumana Diarra.   Dans son intervention, Monsieur Cissé, a souligné l’aspect dramatique de l’esclavage et ses conséquences. Il s’agit d’une pratique qui n’honore pas le Mali, a-t-il dit.  Avant de préciser que l’atelier de plaidoyer vise à booster l’adoption de l’avant projet de  la  loi contre l’esclavage au Mali.  En effet, depuis 2015, l’avant –projet de cette loi a été  élaboré et elle  tarde à être adoptée, explique –t-il . Tout en indiquant que cet outil juridique est expressément réclamé par les magistrats pour leurs prises de décisions.   A sa suite, le représentant de la CONALEM, Zoumana Diarra, a rappelé les différents engagements nationaux et internationaux du Mali contre cette pratique.  Occasion pour lui, de saluer les efforts consentis par les autorités maliennes dans la lutte contre l’esclavage. Cependant, le Coordinateur de la CONALEM souligne que ces efforts doivent aller au-delà, et se concrétiser à travers un acte concret qu’est  l’adoption d’une loi incriminant la pratique. Quant à la représentante du ministère de la Justice, elle affirme que le processus est en bonne voie. Khadydiatou SANOGO/maliweb.net